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La gaystapo censure : un colloque sur la fabrique de l’enfant transgenre annulé

A Paris, à la mairie du le IIIe arrondissement, devait avoir lieu, dimanche prochain, un colloque « nouveaux enjeux des parents » avec comme conférenciers : la pédopsychiatre Caroline Eliacheff et la psychanalyste Céline Masson.

Afin de débattre de ces nouveaux enjeux auxquels sont confrontés les parents, une table ronde sur « la fabrique de l’enfant transgenre » autour du Dr. Caroline Eliacheff, pédopsychiatre, et de la psychanalyste Céline Masson était prévue.

Las ! La gaystapo a encore frappé. Ces deux intervenants ont été qualifiés publiquement de « chercheurs aux positions controversées » par la mairie qui se dit « engagée contre toutes les discriminations et contre la transphobie ». Ensemble, Caroline Eliacheff et Céline Masson ont publié un ouvrage intitulé La fabrique de l’enfant transgenre, où elles s’inquiétaient d’une « augmentation des cas d’enfants voulant changer de genre », et d’une « contagion sociale », « influencée par le discours de militants ». Une inquiétude qui est un affront pour le puissant lobby Lgbtqi+++, assoiffé de déconstruction.

L’idéologie woke sous toutes ses facettes

Les deux femmes ont donc été accusées de « transphobie », notamment sur les réseaux sociaux, et la mairie du IIIe a annulé, sous la pression, tout bonnement le colloque. Dans un communiqué, la WIZO association qui s’intéresse aux problématiques de l’enfance en Israël et dans le monde, a rapporté que « la mairie du 3ème, (…), a reçu un nombre important de menaces et d’intimidation de la part de militants et activistes qui s’opposent à la participation à une table ronde de Caroline Eliacheff et Céline Masson ».

« Que défendons-nous ? Seulement l’idée que les personnes recevant des mineurs se déclarant transgenres prennent quelques précautions avant de prescrire des traitements aux effets irréversibles », s’étonne de son côté Caroline Eliacheff auprès du Figaro.

Non seulement l’idéologie « woke » qui nous vient des Etats-Unis et prend toujours davantage de place en Europe prône la négation de toute réalité biologique, identité naturelle, mais elle s’attaque aussi à ‘effacer’ toute voix dissidente aussi timide soit-elle. Rien ne résiste sur le passage de ce nouvel Attila de Nos Temps post-modernes. 

Francesca de Villasmundo

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