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La joie en famille

Si notre vie se doit d’être un chemin du ciel, parsemé de devoir et de sacrifices,  cela ne nous empêche aucunement à connaître la joie mais, la vraie, celle simple et profonde qui est de vivre selon la volonté du Bon Dieu. « Un saint triste est un triste saint », disait saint Jean Bosco. Dans ce monde particulièrement hostile, nous avons tendance à conserver un esprit noir, critique, découragé, et teinté d’amertume. S’il est vrai que nous traversons des épreuves particulièrement dures aujourd’hui que ce soit dans notre pays, et notre société, ou dans l’église, gardons cette joie propre à celles des enfants de Dieu, et inculquons-la à nos enfants.

La joie en famille, se façonne de tous petits détails : tout d’abord, la bonne humeur est la condition « sine qua non » de la vraie joie. Alors gardons le sourire, même dans les moments de fatigue, ne nous emportons pas trop souvent par agacement… oui c’est difficile ! Apprenons à nos enfants le sourire et sa valeur. Pour sourire, il faut avoir la joie au cœur, et si nous voulons que nos enfants sourient, ils ont besoin de toute l’affection et la sérénité qu’ils attendent de nous.

Sachons de temps à autre, jouer avec nos enfants : que ce soit à des jeux d’extérieur : une partie de chat glacé ou de ballon, ou à des jeux d’intérieur : comme les jeux de société et les devinettes. Chacun doit bien sûr rester à sa place, les parents sont parents, et ils doivent montrer l’exemple par leur esprit bon joueur. Ce sont des excellents moments passés en famille qui renforcent la confiance  et favorisent de bons souvenirs, ce qui pourra être utile dans des moments plus difficiles. Quelques chahuts de temps à autre, sont la bienvenue, et les enfants les aiment tant : à nous de les contrôler.

Privilégions les sorties en famille, que ce soit des promenades, des visites, des vacances familiales. Sachons les préparer parfois par surprise. Il est logique de dire que si nous passons du temps avec nos enfants, nous serons plus  proches d’eux et pouvons espérer ainsi, qu’ils viendront nous voir adolescents  pour épancher leurs cœurs, plutôt que de se confier à un ami douteux…

Sachons égayer nos vies de petites joies simples : l’apéritif et  le dessert du dimanche midi, des soirées crêpes et un bon goûter après un effort commun. Les enfants sont très attentifs à ces petites marques d’affection, et celles-ci, étant de petites joies simples, ne risquent pas de les gâter dangereusement.

Récompensons-les de leurs efforts par un petit cadeau, ou une sucrerie de temps à autre. Si nous n’abusons pas, le plaisir sera sain et positif puisqu’encourageant.

Egayons nos maisons par de la musique et des chants en famille. Le chant est un très beau moyen de travailler la joie !

Apprenons aux enfants à faire plaisir par un dessin ou un cadeau « fait main », par un petit bouquet de fleurs. Ils sauront ainsi distribuer la joie chrétienne que le Bon Dieu leur a confiée.

Le livre « la famille des chanteurs Trapp » (édition Sainte Philomène) raconte l’histoire véridique de la célèbre famille de  « La mélodie du bonheur ». La vraie Maria Augusta, au caractère riche et bien trempé, nous dévoile quelques habitudes de famille, qui peuvent être reprises chez nous, et qui sont des petites joies simples qui favorisent la bonne humeur : laisser à celui qui fête son anniversaire ou sa fête le choix du menu du jour, fabriquer chacun un petit objet artisanal à lui offrir, préparer quelques activités surprises pour Noël ou autres fêtes religieuses…bref savoir mettre de la joie dans le cœur de nos enfants.

Aujourd’hui où nous devons être très exigeants avec eux, sachons encourager et positiver leurs efforts par quelques poussières de joies simples et vraiment chrétiennes.

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