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La prostitution défendue par l’ONU et Amnesty international ?

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Amnesty international, de moins en moins capable d’assumer sa vocation première qui est de délivrer les malheureux qui comme Bibi Asia croupissent dans les geôles des régimes totalitaires notamment musulmans, s’est reconvertie dans la promotion de l’avortement. L’ONU est tout aussi incapable de réaliser ses missions premières.

Mais ces deux organismes ont trouvé un autre cheval de bataille : la légalisation de la prostitution et le « travail du sexe. » Une telle « décriminalisation » réduirait la propagation du sida et contribuerait à la promotion des droits humains. L’ONU agit sur ce créneau par le Fonds pour l’aide aux populations (UNPF) et celui de la lutte contre le sida (UNAIDS). Ses rapports mentionnent tous que la prostitution résulte d’un choix faisant partie des droits de la femme.

Une ancienne prostituée a dénoncé vigoureusement cette prétention qui va donner un statut légal à tous les souteneurs de la terre. Rachel Moran, d’origine irlandaise, est connue dans le monde anglo-saxon pour son ouvrage intitulé  Mon voyage au sein de la prostitution  (My Journey Through Prostitution). Elle coopère aux organismes combattant la prostitution. Pour elle, ce qu’Amnesty propose est un véritable enfer qui va « légitimer le business du trafic d’êtres humains », se référant à une agence nouvellement créée s’intitulant United Nations Women (les Nations Unies pour la femme).  Celui-ci a été monté dans les cadre du  « droit pour l’homme d’acheter le sexe ».   Pour Rachel Moran,  le terme de « travail du sexe » a été imaginé par les souteneurs américains à leurs propres bénéfices afin de « normaliser » la prostitution.

Une autre canadienne, Natasha Falle, survivante du trafic du sexe a fondé une association intitulée Sextrade 101. Selon elle, 95 % des prostituées veulent se sortir de la prostitution. Cette femme a aidé ainsi des centaines de femmes à s’en dégager. Elle considère que cette activité est un véritable viol payé et consacre sa vie à le contrer. Selon les analystes, les hommes qui y ont recours sont de véritables addicts se servant de la femme comme d’une drogue. Elle invite toutes les femmes du monde à se révolter contre l’ONU et Amnesty.

                                                                                     Jean-Pierre Dickès

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