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La République, combien de millions de morts ?

Alors que la France subit une maltraitance aggravée de la part d’un gouvernement à la fois sectaire et incompétent, il est frappant de constater l’amnésie sélective des républicains, en particulier chez ceux de gauche. La république serait un bienfait inépuisable, et la France aurait enfin commencé à être libre et heureuse en 1789, après des siècles de « ténèbres ».

Commençons par tordre le cou à la légende noire de l’Inquisition. Les curieux pourront écouter avec profit cette vidéo récente, qui rappelle que l’Inquisition fut un progrès pour le droit, en instaurant la nécessité de l’enquête et des preuves. Incidemment, les médias officiels seraient bien inspirés de ne pas tenir la calomnie et la rumeur comme élément de preuve… ce que l’Inquisition avait cessé de faire.

On pourrait aussi tordre le cou au fameux « moyen-âge », qui est en pratique l’âge d’or de la France chrétienne, période pendant laquelle notre pays fut riche, prospère, bien peuplé et rayonnant, ce qui contraste notablement avec la période actuelle, qui est l’aboutissement de la décadence entamée en 1789 et de plus en plus visible en 2015.

Mais venons à la question initiale : la république, combien de millions de morts ?

Vendéens génocidés en 1793-94

En 1789, la France comptait environ 28 millions d’habitants. Pendant la période révolutionnaire, qui va de 1789 à la fin des guerres napoléoniennes, le bilan est d’environ 2 millions de morts. Les génocides régionaux décrétés par le Comité de Salut Public ont fait environ 600 000 morts, en Vendée, en Bretagne, dans le Lyonnais et en Provence. Grâce aussi à la conscription, qui rappelons-le n’existait pas avant 1789, quantité d’hommes vont être sacrifiés dans les guerres : environ 400 000 jusqu’en 1800 et au moins 1 million jusqu’en 1815, par Napoléon. En l’espace de 25 ans, la France a donc subi un traumatisme démographique, deux fois plus grave que la guerre 14-18, grâce à la république.

La deuxième saignée terrible est en effet celle de la 1ère guerre mondiale. Après un endoctrinement féroce, grâce à l’école obligatoire, la 3ème république a envoyé au massacre environ 1,5 million d’hommes, infligeant au pays un nouveau traumatisme, qui est encore dans les esprits.

Enfin, il faut ajouter dans les « bienfaits » de la république : le GPA. Certes, il faut combattre la GPA, la Grossesse Pour Abandon, qui instaure l’esclavage des femmes pauvres et la vente des enfants sur internet, parce que la GPA est inacceptable. Mais le GPA, à savoir le Génocide Par Avortement des Français, est encore bien plus grave dans ses conséquences démographiques.

Grâce à cette loi infâme, instaurée en 1975, qui prétend que le meurtre prénatal et le génocide des foetus français serait un « droit » des femmes, 220 000 petits Français sont liquidés chaque année pour mieux faire avancer le Grand Remplacement. En moyenne, 1 foetus sur 5 est génocidé depuis 40 ans, ce qui fait un total d’environ 8 millions de Français, génocidés par avortement.

Au passage, on peut noter qu’aucun des grands partis en France n’ambitionne de rendre illégal le meurtre prénatal, appelé IVG par les bureaucrates. En particulier, il faut noter que l’aile apparemment droitière du FN, comme Marion Maréchal Le Pen, est pour l’avortement, autant dire que le FN est pour le GPA, le génocide par avortement des Français. Le programme du FN, largement inspiré par un logiciel laïcard-républicain de gauche, est totalement incompatible avec la défense du peuple français, qu’il prétend incarner.

Parler du Grand Remplacement et du tsunami migratoire, certes tous deux gravissimes, n’a pas de véritable sens, si on ne remet pas d’abord en cause le Génocide Par Avortement des Français.

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