Site icon medias-presse.info

La ville de Détroit compte sur le facteur gay

Depuis vingt ans, la ville de Détroit périclite avec une perte de population significative. Pour tenter de redresser la situation, l’impact de la communauté LGBT est pris en compte car elle serait source de revenus : impôts, développement économique. Un certain urbaniste Richard Florida a même créé un «indice gay» pour mesurer l’attractivité des villes. Il avance que celles qui manquent d’homosexuels et de groupes de rock sont en perte de vitesse. Or Detroit n’a pas de quartier gay. Curtis Lipscomb, fondateur de Kick, un centre noir LGBT, s’est mis en tête de développer une enclave gay dans la ville. Il a rassemblé une dizaines de personnes du secteur bancaire et associatif pour réaliser ce projet. D’après lui, la vie nocturne de Detroit, capitale de la house, son offre culturelle alternative et l’immobilier à prix cassé sont capables de séduire les gays et lesbiennes de tout le pays. Lipscomb espère que la municipalité va faire des efforts pour se profiler auprès de la communauté gay, notamment en établissant des personnes de liaisons dans les administrations municipales.

Je me demande ce que les LGBT pensent de cette manière de se servir d’eux pour des questions financières… Cet exemple met une fois de plus en avant le communautarisme LGBT. Après, on nous parle d’égalité et de diversité…

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

Quitter la version mobile