« Abandonnons-nous complètement à la Sainte Providence. »
MPI vous offre aujourd’hui un bel et apaisant article écrit par une paysanne qui nous incite à profiter de la paix de Noël en nous abandonnant complètement à la Sainte Providence.
Cet « abandon » ne veut pas dire qu’il faille abandonner le « bon combat », mais simplement qu’il ne faut pas que le Malin nous entraîne dans une haine improductive.
La rédaction remercie Maria Voinant de nous donner l’exemple du « bon sens paysan » sublimé par une foi simple et rayonnante.
C’est la dernière semaine de l’Avent. Noël, la venue de notre Seigneur approche. L’Avent, ce temps béni, enveloppé dans un silence mystérieux pour mieux nous recueillir, ce temps de pénitence nous permettant d’ouvrir grand notre cœur pour le remplir de la joie de Noël est pourtant bien ébranlé par les évènements touchant les agriculteurs et bien particulièrement les éleveurs.
Violence de la part des autorités, colère du côté des éleveurs.
Juste à quelques jours de cette belle fête où notre Seigneur s’est fait tout petit pour venir parmi nous, les grands de ce monde s’acharnent sur les plus petits.
Pourtant, la venue de notre Seigneur est proche. Méditons ces paroles : Foi, espérance et charité.
Tournons-nous vers Bethléem et suivons l’Etoile, Marie, la toute belle pleine de grâce.
C’est elle notre bouclier, notre espérance : La femme bénie entre toutes portant notre Sauveur sous son cœur rempli d’amour.
En silence, elle adorait son enfant dans la crèche, en silence elle l’accompagnait au Calvaire.
Ne nous laissons pas emporter par la colère.
Nous savons que l’Emmanuel « Dieu avec nous » sera là, à temps. Pleurons avec ceux qui pleurent.
Si nous prions, si nous ne cessons pas de prier, nous trouverons les moyens de guérir, dans le sens concret et abstrait.
Dieu permet toute cette détresse, mais il est le Maître. Le Malin n’a pas plus de pouvoir qu’accordé par le Tout-Puissant.
Je vous propose, chers lecteurs, de nous unir par la prière.
Au son de l’Angélus à sept heures du soir récitons l’Angélus. Disons cette belle prière aux intentions des éleveurs, pour les fermes et leurs familles.
Ajoutons-y une dizaine de notre chapelet (le premier mystère joyeux jusqu’au 24 décembre et le troisième mystère joyeux pour le temps de Noël).
Chacun trouvera un moyen d’y ajouter une petite pénitence.
Abandonnons-nous complètement à la Sainte Providence.
Nos gouvernants veulent susciter le chaos.
Mais « Notre Seigneur n’est point un Dieu de confusion mais de paix ». De nombreux cantiques nous incitent à ouvrir grand notre cœur, un cœur bon, pur et en paix pour laisser pénétrer Ses grandes grâces.
La prière de l’Angélus et la dizaine seront récités dès le jeudi soir jusqu’à la fin du temps de Noël.
Maria Voinant, paysanne.
Fabien Laurent
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