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Laxisme judiciaire à l’égard des Femen : est-ce une autorisation de profaner tous les lieux de culte ?

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Neuf membres de la secte Femen sont poursuivies pour avoir dégradé une cloche de Notre-Dame de Paris. Elles ont été relaxées ce mercredi matin par le tribunal correctionnel de Paris. Le tribunal a estimé qu’il n’y avait pas suffisamment d’éléments pour imputer les dégradations constatées sur la cloche aux Femen ! Le tribunal était-il composé de borgnes et d’aveugles ? Les images sont nombreuses qui prouvent la violence des furies Femen. Mais il ne s’agit pas de preuves pour ce tribunal…

Et lorsqu’une Femen a déclaré fièrement devant les médias qu’elle avait volé un morceau d’or de la cloche ?

Trois surveillants, poursuivis pour violences, ont quant à eux été condamnés à des amendes avec sursis. C’est évident, pour le tribunal, il vaut mieux être l’agresseur que l’agressé, l’agressé n’ayant jamais le droit de se défendre…

Le parquet avait requis une amende de 1500 euros contre chacune des neuf jeunes femmes et des amendes contraventionnelles de 250, 300 et 500 euros avec sursis contre les trois membres du service d’ordre.

La question qui se pose : quelle aurait été le jugement si le lieu profané avait été une mosquée ou une synagogue ?

Christine Boutin a réagi sur Twitter, les protestations n’ont pas tardé à affluer. «Droit au Blasphème revendiqué! Honte et provocation! France bafouée».

Thierry Mariani s’est également exprimé : «Femen relaxées après dégradations à Notre-Dame et surveillants condamnés!! Bel encouragement à tous les provocateurs».

L’une des Femen ayant attaqué Notre-Dame sera jugée en octobre pour «exhibition sexuelle».

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