Sur sa page Instagram, puis sur Twitter, le chanteur homosexuel Mika a mis en ligne une photo d’affiches annonçant son concert à Florence recouvertes d’un graffiti, en l’occurrence le mot “Frocio” qui signifie “pédé” en italien.
Son concert se tiendra dans la capitale de la Toscane, le 30 septembre prochain. Et il y a de quoi légitimement se demander si le chanteur n’a pas cherché le coup de pub facile, assorti de la victimisation qui lui assurera de vendre tous ses tickets de concert.
En effet, une photo de deux malheureuses affiches tagguées a suffi à obtenir une couverture médiatique dans toute l’Italie avec une accroche-choc : Mika serait la victime de l’homophobie.
Différentes vedettes italiennes de la télévision et de la chanson ont publiquement affiché leur solidarité avec le pauvre Mika. Et de nombreux messages de sympathie ont envahi les réseaux sociaux italiens.
“L’affaire” est aussi devenue politique et le maire de Florence a cru devoir publier un communiqué pour garantir qu’il avait fait retirer les deux affiches tagguées.
Bref, si tout cela n’est pas un coup marketing, ça y ressemble comme deux gouttes d’eau.
Précisons encore qu’un média belge avait publié il y a quelques jours un entretien avec Mika au cours duquel celui-ci disait qu’il n’envisageait pas de se marier avec son “compagnon” à l’église. Ça tombe bien parce que l’Eglise n’a pas l’intention de le lui permettre ! A moins d’un bouleversement synodal…
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