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Le coup de colère d’Anne Brassié : l’avortement dans la Constitution

Le coup de colère d'Anne Brassié

En ce 4 février les parlementaires à Versailles, première anomalie, ont beaucoup parlé et beaucoup menti.

A Versailles, au temps des rois, on accueillait aussi les petits bâtards.

Je suis la descendante d’une paysanne bretonne qui a fui son village parce que l’homme qui lui avait fait cet enfant refusait de le reconnaître

Ils l’ont voté cette loi pour différentes raisons, la liberté garantie de tuer,  comme dans un western ! pour l’intérêt général, sauf celui de l’enfant, petit miracle d’un Dieu créateur, qui s’était déjà bien débattu pour vivre mais auquel on ne doit laisser aucune chance : aider ses parents, aider les mères célibataires, pour l’intérêt général, répétons-le, sauf celui des hommes qui voient leur droit à la paternité piétiner allègrement, pour supprimer la souffrance féminine lors de la décision finale sans évoquer toutes celles qui ont choisi d’assumer seule leur grossesse. Je suis la descendante d’une paysanne bretonne qui a fui son village parce que l’homme qui lui avait fait cet enfant refusait de le reconnaître,… Sans son courage je n’existerais pas ni mon propre enfant ni mes petits-enfants.

Cette loi serait le choix du peuple souverain. Ne vous esclaffez pas, les politiques n’ont pas osé organiser un référendum. Et puis une majorité d’aveugles ne vaut pas une minorité de clairvoyants.
C est le talon d’Achille des parlements démocratiques.

Simone Veil avait prévenu «  Il n’en reste pas moins que l’avortement reste un échec quand il n est pas un drame ». Mais qu’importe Simone elle n’était qu’une étape du processus. La France est le premier pays à inscrire ce droit dans le marbre, cocorico, ont répété les députés, ne riez pas, on est bien les plus forts pour montrer la voie du suicide national.

Les parlementeurs ont beaucoup pleuré sur nous mais nous leur opposons notre joie indicible de mettre au monde un petit être. Beaucoup de ces pauvres femmes et de ces hommes ne la connaîtront pas. Ils auront créé leur propre malédiction.

Cassandre n’est jamais entendue mais  elle  avait raison. Troie a bien été détruite.

Anne Brassié
Auteur avec Stéphanie Bignon de
Cessez de nous libérer ( Via Romana )

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