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Le dernier Walt Dysney gay-friendly plait à la Conférence des évêques italiens

Le dernier ‘classique’ de Disney est un hymne aux poncifs modernes : l’écologisme de la ‘décroissance’ et la propagande LGBT habituelle : au sein d’une intrigue écologique, le dessin animé Strange World, Un monde étrange, normalise la relation entre deux adolescents homosexuels.

Walt Disney et la cancel culture

La Commission d’évaluation des films de la Conférence Episcopale Italienne donne son feu vert à ce que des enfants et des adolescents aillent le voir.  Nous sommes en effet dans un ‘monde étrange’ si un film d’animation qui vise à endoctriner les enfants, présentant les relations homosexuelles comme normales et bonnes, est projeté dans les cinémas paroissiaux et recommandé par un organisme catholique officiel. Pour la Commission nationale d’évaluation des films (CNVF) des évêques italiens, le film est, en résumé, « conseillé, problématique, adapté pour discuter ».

« Au regard des critères d’évaluation pastorale en vigueur au CNVF depuis 2008, rappelle le quotidien catholique conservateur italien La Nuova Bussola Quotidianna, les deux premiers termes signifient qu’il s’agit d’un « film substantiellement positif, donc destiné à une programmation ordinaire » (recommandé) et qui « traite en profondeur des questions significatif, avec un fort impact moral » (problématique). Des thèmes sur lesquels, pour être précis, le Cnvf n’émet aucun jugement négatif, diffusant plutôt divers éloges au film dans sa fiche d’évaluation. Ainsi, il ne sert à rien de dire que pour les plus petits « la présence d’un éducateur ou d’un adulte est recommandée », car si l’adulte pense comme le Cnvf on est mal en point. »

Homosexualité et écologisme, deux thèmes de prédilection de la révolution arc-en-ciel qui est avant tout spirituelle

Le film comporte trois intrigues : une intrigue écologique, qui se fonde sur l’idée écologiste, et très bergoglienne, de la Terre comme créature vivante (Gaia ou Gea) et la guerre – coûte que coûte – aux énergies fossiles.  Une intrigue secondaire Lgbt avec Ethan, 16 ans – un symbole clair de la génération Greta, qui guide les adultes vers la ‘vérité’ décrite ci-dessus – qui est attiré par un de ses amis, Diazo. Tout au long de l’intrigue, il y a des références continues à cette attraction, dont le père, la mère et même le grand-père du garçon parlent comme s’il s’agissait d’un « béguin » commun pour les adolescents, l’approuvant, plaisantant avec Ethan et lui conseillant même comment conquérir le bien-aimé. A la fin du film, Ethan et Diazo se tiennent la main. Et quelques autres intrigues mineures politiquement correctes, comme la question raciale qui prévoie des ‘quotas’ pour les protagonistes – en chair ou, comme ici, fictifs – noirs, désormais incontournable pour l’industrie culturelle.

 « Comme Lightyear, autre film gay-friendly apprécié par le CNVF, Strange World a lui aussi fait un flop au box-office, enregistrant des recettes bien en dessous des attentes » souligne LNBQ, ce qui montre que ce genre de film n’attirent pas spécialement les familles. Mais qu’importe à ces prélats de l’Eglise conciliaire qui veulent plaire au monde plutôt qu’à Dieu : le quotidien italien relate que des cinémas paroissiaux en Italie auraient déjà projeté ou prévoient de projeter Strange World.

Au regard de la soumission à l’écologisme rouge et à l’homosexualisme ambiant d’une majorité d’évêques français, on peut craindre que ce dessin animé qui coche toutes les thématiques de la révolution arc-en-ciel sera projeté dans des salles paroissiales françaises. A fuir…

Francesca de Villasmundo

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