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Le feuilleton Fillon continue…

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Journées folles pour François Fillon qui doit resserrer les troupes derrière lui, faire face à la meute des journalistes du système, à la campagne de dénigrement orchestrée par une justice aux ordres et aux défections et coup tordus dans son propre camp.

Hier dimanche 5 mars, il y avait foule au Trocadéro pour le soutenir : 200 000 personnes selon les organisateurs, chiffre largement minoré par les médias obèses vendus aux candidats de gauche, étaient là pour écouter le candidat des Républicains.

« Cette charge contre moi est injuste, révoltante, instrumentalisée, je vous dois des excuses » a clamé François Fillon « dont celle de devoir défendre mon honneur et celui de mon épouse alors que l’essentiel est pour vous comme pour moi de défendre notre pays. »

« J’ai ma part de responsabilité dans cette épreuve » a-t-il rajouté.

Après ce bain de foule réconfortant, Fillon était à 20 h sur le plateau de France 2 pour redire qu’il ne renonçait pas à être candidat à la présidentielle malgré les pressions de ses amis, anciens amis ?, politiques. Le soutien de François Baroin, président de l’association des maires de France, et présent derrière lui à la tribune du Trocadéro, et de Laurent Wauquier sont une manière de bien montrer à ses adversaires proches et lointains qu’il n’est pas si isolé chez les Républicains.

Aujourd’hui, un comité politique convoqué à 18 heures par Bernard Accoyer qui demande sa démission sera crucial. Mais lors de son intervention sur France 2 hier, Fillon a marqué son indépendance :

« C’est pas le parti qui va décider (…), [personne ne va] prendre la décision à ma place. Je suis le seul à pouvoir le faire» et a répété à plusieurs reprises « je ne suis pas autiste. »

Alain Juppé, qui piaffe d’impatience sous des dehors désintéressé, et qu’une partie de la droite, et de la gauche centriste, ces soutiens des primaires, poussent à prendre la place de Fillon, a réagi en annonçant une déclaration à la presse pour lundi 10 h 30 depuis sa mairie de Bordeaux.

Un lundi sous haute tension donc chez les Républicains qui pourrait être décisive pour l’avenir de Fillon !

Francesca de Villasmundo

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