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Le massacre de Manchester commis par un migrant sauvé par la Royal Navy !

C’est un scoop bien glauque que soulève dans son édition du 31 juillet le quotidien britannique The Daily Mail. Salman Abedi, le terroriste libyen auteur de l’attentat de Manchester qui fit 22 morts, devait sa vie à la Royal Navy. En effet, il faisait partie des 110 Britanniques et leurs familles (plus deux Irlandais et un Allemand) évacués par le navire de surveillance HMS Enterprise et amenés à Malte en août 2014. Il s’est fait exploser, à l’âge de 22 ans, à la sortie d’un concert de la chanteuse pop américaine Ariana Grande à Manchester le 22 mai 2017, tuant 7 enfants (dont une fillette de 8 ans, Saffie Rose Roussos) et 15 adultes. « Que cet homme ait commis une telle atrocité sur le sol britannique après avoir été sauvé de Libye est une pure trahison », titre le journal citant une source gouvernementale. Et dire qu’à l’époque, le commandant du navire, le commodore Mark Varta, avait reçu les félicitations gouvernementales pour son action…

Son frère Hashem Abedi, qui est détenu à Rada en Libye dans le cadre de l’enquête sur l’attentat, avait lui aussi été évacué et a appuyé son frère, notamment en lui fournissant la logistique nécessaire à la fabrication de la bombe. D’après un ami de la famille Abedi, cité par le Wall Street Journal le 25 mai 2017, Abedi s’était rendu en Libye avec son père Ramadan (sa mère Samia – née Tabbal – était également du voyage, mais se réfugia en Tunisie) en 2011 pour se battre aux côtés d’une milice de Tripoli en lutte contre le régime de Mouammar Kadhafi. Ils avaient obtenu la nationalité britannique. Salman était en parenthèse utile (l’équivalent étudiant de l’année sabbatique) et comptait entrer à l’Université de Salford pour y étudier le management, avant de devenir un terroriste après son passage dans rangs des amis de BHL… Il combattait au sein du Groupe Islamique Combattant en Libye, proche Al-Qaida et soutenu par l’OTAN lors des combats sanglants entre diverses milices pour la prise de contrôle de la capitale libyenne, notamment celle de l’aéroport, qui avait par ailleurs entraîné la fermeture de l’ambassade britannique.

Ses premiers signalements comme terroriste potentiel datent de son passage au Manchester College, où deux de ses condisciples le signalèrent aux autorités suite à ses apologies des attentats-suicides. En janvier 2014, cet individu était fiché par les services secrets britanniques, si on en croit un rapport sur l’attentat de Manchester publié en décembre 2017 par David baron d’Anderson of Ipswich, Conseiller de la Reine, et juriste spécialisé dans le terrorisme. Le dossier a été « refermé » en juin… En octobre 2015, des informations signalaient une nouvelle fois le susdit, et notamment pour ses liens avec les réseaux islamistes libyens, liés cette fois à Daech. Dossier une nouvelle fois refermé… Guère étonnant quand on sait la puissance du lobby musulman en Grande-Bretagne, l’affaire des réseaux pédophiles pakistanais en étant l’une des preuves les plus flagrantes. Sarah Marmelade, la perfide Albion vendeuse de l’Europe, écrivait à juste titre Céline…

Ce migrant semblait bien intégré au premier abord. Alcoolique, drogué, supporter de Manchester United, il a fréquenté les établissements scolaires de sa ville natale de Manchester où on le surnommait Dumbo à cause de ses grandes oreilles. Ses camarades de classe le décrivaient comme un garçon stupide, violent (il avait frappé en 2013 une jeune fille portant une mini-jupe) et accro au cannabis, se vantant auprès de son professeur principal d’aller se battre en Libye, ce qu’il finit par faire. Une fois revenu, il obtint un emprunt de 7.000 £ auprès de la Student Loans Company, censé financer ses études mais qui servit à financer l’attentat. Son père était un ancien membre de la police politique de Kadhafi qui a déserté en 1991 en passant en Arabie Saoudite puis en 1992 au Royaume-Uni. Sa mère a été la major de promotion de l’Université de Tripoli dans le domaine de… l’ingénierie nucléaire vivait dans le district de Whalley Range, à Manchester, dans la même rue que Abd al-Baset Azzouz, artificier terroriste bien connu (fiché comme tel par l’ONU) et chef d’Al-Qaida en Libye…

Hristo XIEP

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