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Le pape François reçoit le prix Charlemagne pour son rôle en faveur des « valeurs européennes »

Le mondialisme récompense annuellement ses apôtres par le fameux prix international Charlemagne attribué par la ville d’Aix-la-Chapelle. Ce sont toujours des personnalités  hostiles aux nationalismes et à la défense de l’identité des peuples européens et de leurs traditions, promouvant le métissage, le «vivre-ensemble», une Europe ouverte à tous, supra-nationale et soumise aux diktats américains, qui sont gratifiées par cette distinction.

Ce mercredi 23 décembre, a été révélé le nom du lauréat pour l’année 2016 : c’est le pape François qui se verra récompensé «pour son message d’espoir et d’encouragement à l’Europe dans un temps dans lequel «de nombreux citoyens en Europe sont en train de chercher une orientation». Sont saluées en tout premier les interventions du pape durant son voyage à Strasbourg de novembre 2013 : le pape affirme le comité en charge du Prix est  « la voix de la conscience qui demande de mettre l’homme au centre, c’est une autorité morale extraordinaire ». C’est en somme le discours pan-maçonnique, gauchiste et immigrationniste du Pontife romain qui est ainsi distingué internationalement !

Le père Lombardi, directeur du service de presse du Vatican, dans une interview à Radio Vatican a précisé que normalement le pape François n’accepte pas de recevoir des prix mais qu’il a fait une exception pour celui-ci car c’est un prix « pour la paix ».

« Avec le pape François, il me semble que la perspective est exactement celle de la vocation de l’Europe dans un ensemble global, parce que François est en train de parler en ce moment au monde entier, avec l’encyclique « Laudato Si », avec ses discours sur la paix dans le monde, sur le dialogue interreligieux, sur la solidarité entre les peuples. C’est donc à cause de l’importance de ces messages qu’il est proposé comme un inspirateur du continent européen aujourd’hui. » a expliqué ensuite le père Lombardi.

Le pape François va ainsi se retrouver en compagnie d’illustres personnalités européistes et mondialistes qui avant lui ont été honorées par ce prix Charlemagne : un nom mythique à connotation chrétienne et européenne pour cette fameuse récompense décernée, depuis 1950, à des personnalités politiques, financières, religieuses qui ont œuvré à la construction européenne et… à la déconstruction des nations, à la destruction des peuples européens et de leur civilisation chrétienne ! Il suffit de lire les noms des différents bénéficiaires et leur déclaration pour en être convaincu.

Le premier lauréat, en 1950, ne fut pas moins que le Comte Richard Nikolaus de Coudenhove-Kalergi.  Avec lui, le but de cette distinction était clairement affiché : européisme, mondialisme, métissage, indifférentisme religieux… Fondateur de l’Union Paneuropéenne, aux visées cosmopolites, les « principes fondamentaux de ce mouvement  reconnaissent  écrit Pierre Hillard l’autodétermination des peuples et des groupes ethniques, la reconnaissance du christianisme et des droits de l’homme mais aussi, à l’instar de l’œcuménisme de Vatican II, du judaïsme et de l’islam considérés comme partie intégrante de l’Europe. » D’autre part, pour le Comte Coudenhove « l’humain du lointain futur sera un métis […]. La race du future, négroïdo-eurasienne, d’apparence semblable à celle de l’Égypte antique, remplacera la multiplicité des peuples par une multiplicité de personnalités (…) » Par son soutien à l’invasion migratoire du continent européen, François ne prépare-t-il pas cette « race du futur » !

Lors de son discours à Aix-la-Chapelle au moment de l’attribution du Prix Charlemagne Richard Coudenhove évoqua également une «union atlantique » qui « deviendrait une fédération à trois avec l’Empire britannique comme pont entre l’Amérique et l’Europe. » Prémisse du  Tafta, le traité transatlantique, vaste programme de dissolution des nations européennes dans un conglomérat made in USA, et de mise en place d’une gouvernance mondiale.

D’autres penseurs politiques, chefs de gouvernements, financiers mondiaux ou présidents européens, ont reçu le prix Charlemagne. Citons François Mitterrand et Helmut Kohl, Valéry Giscard d’Estaing, Winston Churchill, Tony Blair, mais aussi des personnalités américaines comme Henry A. Kissinger et Bill Clinton. Le pape Jean Paul II reçut lui le prix extraordinaire en 2004. 

En 2015 ce fut Martin Schulz, président actuel du parlement européen qui en fut gratifié. Il est connu pour ses prises de positions en faveur d’un accueil total des migrants et sa forte hostilité aux opposants à l’immigration. C’est d’ailleurs en lui remettant son prix que Joachim Gauck, président allemand, a prononcé cette phrase à méditer : «Les populistes réussissent précisément parce qu’ils ont pris pour cible l’intégration européenne, les institutions communes et, en particulier, la monnaie commune mais aussi l’accueil de réfugiés.»  Lors de l’obtention du prix en 2009, un autre  lauréat, Andrea Riccardi, fondateur de la communauté Sant Egidio à l’esprit ultra Vatican II, exprima la même idée : « Ce ne sont pas les frontières ou les contrôles plus ou moins légaux qui arrêteront les flux. Nous devons retrouver notre orgueil, notre fierté d’une Europe du «vivre ensemble. »

Alors oui, décidément, en décernant au pape le prix Charlemagne c’est la même idéologie qui est bénie ! Cette compagnie favorable à une Europe multi-ethnique et supra-nationale, aux fondements droit-de-l’hommiste et maçonniques, soyons-en sûrs, ne peut donc qu’être heureuse de voir récompenser François, véritable apôtre du mondialisme, du multi-culturalisme, du dialogue interreligieux !

Francesca de Villasmundo

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