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Le temps des assassins : la mise à mort du petit Charlie Gard

Le petit Charlie Gard, 10 mois, est atteint d’une maladie congénitale qui le mènerait inéluctablement à la mort. Les médecins du Great Ormond Street Hospital de Londres ont décidé contre la volonté de ses parents de l’euthanasier en débranchant l’assistance respiratoire. Ceux-ci se sont portés devant les tribunaux. Mais tant ceux de Londres que de la Cour Européenne des Droits de l’Homme à Strasbourg ont décidé qu’il ne devait pas vivre. Il fallait qu’il meure « dans la dignité », version contemporaine du concept écrit par Hitler : « vie ne méritant pas d’être vécue ». Excuse classique des partisans de l’euthanasie.

Une forte mobilisation s’est faite sur le plan international. Le pape François a proposé le transfert du petit Charlie vers clinique Gemelli liée du Vatican. Donald Trump a proposé les services de l’Amérique (transport et soins) pour tenter de donner sa chance à cet enfant par des soins adéquats pour essayer de le voir survivre. Le Congrès a même en catastrophe accordé la nationalité américaine à l’enfant et à ses parents. Nous arrivons à une situation invraisemblable : celle d’un citoyen américain séquestré arbitrairement dans un service médical britannique.

Conjointement la Haute cour de Justice vient de renvoyer cette affaire devant un tribunal basique chargé de juger s’il faut à nouveau condamner à mort cet enfant.

Or apparemment l’imagerie médicale n’a pas été lue correctement selon le professeur américain de neurologie Michio Hirano. Il se demande même si elle a été lue. Ce médecin déclare d’ailleurs qu’il est tout à fait possible de guérir cet enfant. Il va se déplacer en Grande-Bretagne pour revoir le dossier.

L’opinion publique internationale s’est émue et déjà les parents ont reçu un million et demi en dollars pour tenter de sauver Charlie. Mais les médecins arguent que même s’il était guéri, sa qualité de vie s’en trouverait affectée.

Conjointement des manifestions ont eu lieu devant l’hôpital, lequel a porté plainte car, parait-il, elles troublaient le repos des malades.

Rappelons que l’élimination des handicapés a commencé avec le fameux programme T4 promu par Hitler. De quel droit les médecins et les juges se permettent de disposer de la vie des autres, de ce bébé contre la volonté de ses parents.

On est frappé de la concordance entre cette affaire et ses péripéties juridiques avec ce qu’ont vécu les parents de Vincent Lambert. Admirons-les ! Nous sommes tous Charlie !

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