Dimanche dernier, au matin, quatre Femen à l’esthétique mammaire plutôt tirant vers le bas, ont débarqué devant le bureau où votait Marine Le Pen à Hénin Beaumont, ville passée au Front National lors des dernières municipales. Elles avaient le sexe caché par un petit tablier et une sorte de toque, le tout orné de la croix rouge. Or le sigle de la Croix-Rouge appartient à cette organisation ; ces personnes n’ont pas le droit de le porter. Elles ne sont plus à cela près car toujours couvertes par le gouvernement dans leurs illégalités chroniques. Elles portaient deux grandes seringues en carton ressemblant à un clystère dont elles auraient eu besoin elles-mêmes pour se purger de leurs mauvaises humeurs comme disait Molière.
Ces femen prétendaient venir avec un « vaccin antifasciste » à injecter à Marine Le Pen quand elle viendrait pour voter. Elles sont arrivées à 11 heures devant le collège Jean Jacques Rousseau criant : “Qui n’a pas fait ses vaccins ?”, “Le FN en quarantaine” ou encore “Qui veut se faire ausculter avant la campagne ?”.
Puis elles ont tenté d’arriver au bureau de vote : la porte avait été fermée. Après avoir protesté, “Vous êtes contaminés, on va vous vacciner. Ouvrez ! Vous avez des virus !”, elles sont parties au bout de dix minutes.
Le projet de vaccination des Femen a échoué. Avec près de 25 % des voix, le Front National n‘a jamais eu un résultat aussi élevé.
Jean-Pierre Dickès
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