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Le vrai visage des apparatchiks mélenchonniens : Caroline Fiat attaquée aux prud’hommes

Il faut voir le Méchencon, pardon, le Mélenchon, parader à la télévision et voulant incarner la morale républicaine. Mais généralement, à force de distribuer de la moraline, la gauche n’en a même plus pour elle.

Nouveau scandale, donc, impliquant le Front de Gauche et la France insoumise en plis…  Cette fois, il s’agit de Caroline Fiat, aide-soignante et par ailleurs députée de Pont-à-Mousson, dans la Meurthe-et-Moselle.

Alors que son chef braille sa volonté de défendre le « droit du travail », Fiat roule dessus avec allégresse : son ancien attaché parlementaire peut en témoigner, si on en croit cet article de Kevin Grethen, paru dans le Républicain Lorrain du 24 septembre :  « Elle le confesse :

« Je ne m’attendais pas à être députée. Et donc pas à être employeur… » Voilà que Caroline Fiat (La France insoumise) va découvrir le conseil de prud’hommes de Nancy, dans la peau du patron attaqué par un salarié. Gênant en cette période de grogne sociale Un ancien et éphémère attaché parlementaire a lancé cette semaine une procédure contre la députée de la 6e circonscription de Meurthe-et-Moselle (Pont-à-Mousson – Jarny). Il conteste l’arrêt brutal de son contrat à durée indéterminée au milieu de l’été. Et s’indigne de la façon de procéder de la nouvelle élue de La France insoumise. Choisi après les élections législatives pour gérer une partie de la communication de Caroline Fiat, ce jeune homme reçoit un contrat de travail type de l’Assemblée nationale. « Où il n’y a que des cases blanches. Rien n’était renseigné », s’étonne Me Thomas Hellenbrand, avocat du plaignant. « Il n’y avait aucune information sur la rémunération, le temps de travail, le statut du salarié, le lieu de travail… Rien. Cela démontre une certaine impréparation. » Son client livre des documents et signe le blanc-seing. Il dit aujourd’hui n’avoir jamais reçu son contrat en retour. Et ignore de quelle façon les cases ont été comblées. Mais comme tout se fait dans un climat de confiance, il commence son travail le 1erjuillet. « J’ai envoyé ces documents vierges en demandant à mon équipe de donner leurs informations personnelles, numéro de Sécu, etc., afin de gagner du temps », justifie la députée, quelques heures avant le rassemblement à Paris au côté de Jean-Luc Mélenchon pour la défense du Code du travail. « On s’est quand même assis autour d’une table pour discuter du contrat. » Le salarié reçoit son certificat d’adhésion à la complémentaire santé des attachés parlementaires. Fin juillet, il est payé. « Mais il ne reçoit pas de bulletin de salaire », assure Me Hellenbrand. Courant août, l’attaché parlementaire apprend qu’il va être remplacé. « Il ne bossait pas. Je n’étais pas du tout à l’aise avec ça, mais il fallait faire quelque chose », regrette Caroline Fiat, embêtée par cette affaire. « Avec mon suppléant, dont il est proche, on lui a parlé, souvent. Ça ne suffisait pas de tweeter mes commentaires Facebook. » « Ce n’est pas possible d’agir ainsi et de mépriser les règles du Code du travail », tacle l’avocat messin, alors que Caroline Fiat estime avoir mis fin au contrat durant la période d’essai. Le plaignant et son conseil considèrent, eux, que le contrat de travail n’étant pas valable, il doit être requalifié en CDI à temps plein sans période d’essai. Dès lors, son licenciement serait dépourvu de cause réelle et sérieuse. « Les gens qui me connaissent savent que je n’ai pas fait ça de gaieté de cœur », assure la députée. « Cela tombe à un moment où on cherche à fragiliser les contrats de travail. Il faut éviter les abus et éviter de mépriser le salarié, grince Me Hellenbrand. Ce dossier est un bon exemple de ce qu’il ne faut pas faire. » ».

On remarque encore toute la tartuferie d’une certaine gauche, qui prend ses aises avec les droits des travailleurs. Rappelons que la CGT a été condamnée aux prudhommes à plusieurs reprises (notamment en 2012), que Marc Blondel, feu le boss de FO, avait été épinglé pour les conditions de travail de ses chauffeurs, n’ayant pas percuté que l’esclavage était aboli… Après le piston népotique accordé à sa fille, digne de feue l’URSS, ses voyages en avion en première classe loin du peuple, ses élues qui soutiennent les grilleurs de poulets en compagnie de politiciennes racistes, Mélenchon montre son vrai visage, un révolutionnaire en carton-pâte, un guérillero en papier mâché…  Ce qui ne le rend pas, bien au contraire, moins dangereux… Car, et les mois qui vont suivre le prouveront, Mélenchon va devenir la dernière carte d’un régime républicain aux abois…

Hristo XIEP

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