Le pape Léon XIV est un pur produit du modernisme conciliaire : parfois des paroles traditionnelles, des vêtements anciens, et trop souvent des actions progressistes. Démonstration en quelques actes.
Le moderniste se complet dans les contradictions, sa ligne de fabrique est la contradiction
Le Saint Pape Pie X a si bien analysé le modernisme dans son encyclique Pascendi : prenez une page, elle sera orthodoxe, tournez la page, celle-là sera hétérodoxe, cumul d’hérésie.
Le moderniste se complet dans les contradictions, sa ligne de fabrique est la contradiction : il se veut catholique et en même temps s’unir aux hérétiques et aux déviants. Tous les papes conciliaires, de Paul VI à Léon, ont ce profil, plus ou moins penchant à droite ou à gauche. Si Benoit XVI, à la jeunesse et la quarantaine progressistes, se fit plus sage dans sa vieillesse, son successeur François chemina à gauche toute…
Qu’en est-il de Léon, le nouveau pontife ? Ces paroles et ses actes nous donnent des indications : un mixte des deux, ce qui est encore plus troublant, un moderniste pur sans hésitation, c’est-à-dire surfant sur les contradictions.
Dernièrement, cette ligne de conduite a éclaboussé les fidèles catholiques, du moins ceux qui osent voir toute la réalité de ce post-modernisme qui est arc-en-ciel et qui s’infiltre partout dans les Palais Apostoliques.
En septembre dernier, Léon XIV a rappelé la loi naturelle et l’enseignement catholique sur le mariage et la famille
Le 17 septembre dernier, lors de l’audience générale hebdomadaire sur la place Saint-Pierre au Vatican, Léon XIV a réaffirmé une notion naturelle : le mariage entre personnes de même sexe ne sera pas reconnu par l’Église. « L’enseignement de l’Église demeurera inchangé », a-t-il déclaré. De même, dans un entretien du 18 septembre 2025, il a renouvelé son soutien à « la famille traditionnelle » qui est « le père, la mère et les enfants ». Ne nous extasions pas pour de tels mots, ils n’ont rien d‘extraordinaire, ce sont somme toute des principes naturels, dictés par la loi naturelle, qu’il énonce ainsi, et qui sont partagés par des croyants d’autres religions, qui ont du bon sens tout simplement et un sens moral tout bonnement.
Plus proche dans le temps, mais pas si éloigné de ces déclarations, Léon XIV a reçu Brian et Alex, un ‘couple’ moderne, c’est-à-dire un duo arc-en-ciel. Et cela sans problème. Lors d’une audience privée au Vatican le 11 octobre 2025, l’archevêque José Gomez de Los Angeles était accompagné par ces deux hommes californiens qui se présentent comme un ‘couple marié’.
En octobre, il a reçu en audience Brian et Alex, un ‘couple’ moderne, c’est-à-dire un duo arc-en-ciel
Brian D. Stevens, dévoile le média américain Letter from Leo- the American Pope & US Politics qui a vu en cette rencontre une opportunité de faire avancer l’Agenda lgbtqi+ au sein la Rome conciliaire, est « catholique (sic) de longue date », « est brièvement entré au séminaire pour devenir prêtre », « est chevalier de Malte et a organisé près de 33 pèlerinages à Lourdes pour les malades ».
« En mai 2023, continue ce même média, Alex et lui se sont mariés, ce qui était autrefois inimaginable pour un catholique de la génération de Brian. Et pourtant, ils étaient là, ensemble au Vatican, traités avec dignité par le Vicaire du Christ lui-même ». « Alex, (…) a fait son coming out en 2015 », précise l’article.
Un vrai pedigree de ‘catholique’ post-moderne, de Notre Temps conciliaire où la culture du choix prime sur la raison, la nature, et dans ce cas la doctrine catholique !
Letter from Leo, enthousiaste par cette ouverture arc-en-ciel léonine, donne d’autres détails sur cette rencontre entre Léon XIV et le duo d’homosexuels.
Lorsque le pape Léon a appris que le duo était ‘marié’, il l’a accueilli avec une chaleur et une gentillesse indéniables, sans la moindre hésitation
« Lorsque le pape Léon a appris « que nous sommes mariés », a déclaré Alex plus tard sur les réseaux sociaux, il les a accueillis avec une chaleur et une gentillesse indéniables, sans la moindre hésitation. Pour Capecelatro, qui n’a pas été élevé dans la religion catholique, ce moment était particulièrement touchant aux côtés de Brian, un catholique fervent. En s’entretenant avec un pape anglophone dont le message est celui de l’unité et de la paix, ils se sont sentis pleinement accueillis au sein de l’Église.
« (…) Est-ce que cela vient vraiment de se produire ? se demanda Capecelatro, ravi. Ce moment de complicité a mis une chose en évidence : le pape Léon XIV porte peut-être le fardeau d’une Église mondiale, mais il trouve toujours le temps pour les petites choses qui rassemblent les gens.
« (…) Plus important encore, Capecelatro et Stevens ont fait part au pape Léon de l’importance que revêt pour eux l’action du père James Martin, SJ, auprès des catholiques LGBTQ.
« Le pape a approuvé d’un signe de tête lorsque ce ministère a été mentionné. L’unité et la paix ne sont pas seulement des slogans pour Léon XIV ; elles sont un appel à accueillir ceux qui ont longtemps été marginalisés.
C’est le grand mélange de toutes les « sensibilités », de tous les choix, liturgiques, moraux, sexuels, c’est l’apostasie de tout, même de la nature
« Son acceptation bienveillante de ce couple gay marié — écouter leur histoire, apprécier leur amour pour un ministère au service des fidèles LGBTQ — en disait long sans qu’il soit nécessaire de faire de déclaration fracassante. »
Faut-il analyser plus ce geste léonin pour saisir que l’actuel pontife est le prototype du moderniste, et que ce qu’il propose c’est finalement le grand maelstrom sous la coupole de Saint-Pierre, ou plutôt dans les caves du Vatican ?
C’est le grand mélange apostat de toutes les « sensibilités », de tous les choix, liturgiques, moraux, sexuels, c’est la continuité de l’évolutionnisme de Vatican II, c’est l’apostasie de tout, même de la nature, en vêtements polyester et capa magna…
Et quelques messes en latin, fussent-elles célébrées, par un cardinal, à l’autel de la Chaire de la Basilique vaticane, n’y pourront rien changer.
Tant que la mentalité qui gouverne à Rome ne se réforme totalement, abandonne la pose moderniste et ses contradictions qui font avancer la révolution, et ne revienne à la Tradition immuable et à la loi divine naturelle sans contraception…
Francesca de Villasmundo
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