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L’ère des mutants commence…

Conseil-de-l-Europe-MPI

Le Conseil de l’Europe est un organisme voué essentiellement à la défense des droits de l’Homme. Ses décisions ont valeur de loi s’imposant à tous les Etats membres. Or hier, trente-quatre des conseillers (sur 47) viennent d’adresser un texte d’admonestation à l’Angleterre lui demandant d’arrêter immédiatement les manipulations génétiques aboutissant à la mise au monde de trois parents génétiques. De quoi s’agit-il ?

Il y a dans toute cellule humaine (ou non) des petits organites appelés mitochondries qui se situent en dehors du noyau. On pensait à l’origine qu’elles servaient uniquement de pile électrique à la cellule. Jusqu’au jour où il a été découvert qu’elles portaient aussi un message génétique concernant la longévité et certaines maladies rares entraînant parfois la stérilité. Comme elles étaient indestructibles -on les retrouvait dans les sarcophages des pharaons- l’idée a couru qu’il eut été possible de cloner le Christ en prélevant la poussière du Saint Suaire de Turin pour profiter du message génétique des mitochondries qu’elles portaient.

La première création mondiale de mutants

Il y a exactement un an dans la première édition de mon ouvrage L’Ultime Transgression (ed.Chiré), je relatais le cas d’une personne qui était stérile en raison du mauvais message porté par les mitochondries. L’idée des chercheurs du Saint Barnabas Medical Center (New Jersey) consista à récupérer le noyau d’un ovule de cette personne : il porte le message génétique maternel. Ce noyau sera implanté dans un autre ovule préalablement énucléé provenant d’une autre femme. Puis il a été fécondé par le père. C’est tout simplement la technique du clonage. Après la fécondation in vitro une série d’une cinquantaine d’enfants sont nés par cette technique. Peut-on dire bravo ?

Il suffit de réfléchir cinq secondes pour comprendre que dans ces cas, trois patrimoines génétiques ont été mélangés : celui du père, celui de la femme ayant apporté un ovule porteur de mitochondries saines et celui de la femme ayant transmis le noyau. Les enfants obtenus sont des mutants, c’est-à-dire des êtres humains dont le patrimoine génétique a été transformé. Mais cela signifie surtout qu’ils ont deux mamans et un seul papa. Trois personnes penchées sur un berceau. Et peut-être même une quatrième s’il y a eu une mère porteuse.

La Grande Bretagne cède à la transgression

Or entre la première et seconde édition de L’Ultime Transgression, les choses avaient vite évolué. En Grande Bretagne, le gouvernement voulut importer cette technique. Il fit appel à l’opinion publique par Internet afin de la faire valider (septembre 2012). Les médias politiquement corrects ont alors fait larmoyer sur quelques cas de femmes stériles et quelques malades. N’y comprenant rien, seulement 10.000 personnes répondirent sur le web avec une majorité assez faible en faveur de cette technique. Laquelle a été validée le 28 juin 2013 par le Département de la santé. Le Parlement britannique dans ces cas suit toujours.

Non à la transformation de l’espèce !

C’est là qu’intervient le Conseil de l’Europe qui dit « Halte-là ! » Il rappelle la Déclaration sur le génome humain et les droits humains en son article 24 : « Toutes interventions sur le génome peuvent être considérées comme des pratiques contraires à la dignité humaine ». Mais aussi la Convention européenne sur les Droits humains et la biomédecine qui indique en son article 13 que « une intervention cherchant à modifier le génome humain ne peut être entreprise qu’à des fins préventives, diagnostiques ou thérapeutiques à la seule condition qu’elle n’entraîne pas de modification dans le génome de la descendance ».

Or la Grande-Bretagne va probablement avaliser une notion nouvelle qui bouleverse toute l’espèce humaine et l’Ordre naturel. Le fait qu’un enfant puisse biologiquement avoir un seul père et deux mères.

C’est alors tout l’avenir de l’espèce humaine et de la famille qui est en jeu.

(inf : lifesitenews.com, 28 oct)

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