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Les dessous d’Assa Traoré

L’étrange nébuleuse associative autour d’Assa Traoré main dans la main avec l’assurance maladie pour subventionner la subversion d’Assa Traoré : employée d’une fondation Rothschildl la nouvelle égérie « indigéniste »  de l’anti-racisme et de l’extrême-gauche aurait été en arrêt maladie bidon pendant un an si l’on en croit les révélations du journal Causeur qui titre « L’étrange arrêt-maladie d’Assa Traoré ».

« La porte-parole du comité Vérité pour Adama était salariée de l’Oeuvre de protection des enfants juifs-Baron Edmond de Rothschild jusqu’en décembre 2019. Elle a milité pendant un an alors qu’elle était officiellement en arrêt-maladie » écrit le journaliste Erwan Seznec dans l’édition d’hier. Il souligne pareillement la mystification du discours victimaire de celle qu’il nomme « l’Angela Davis tricolore » :

« Assa Traoré répète souvent qu’elle a appris le décès d’Adama alors qu’elle se trouvait en Croatie pour « déplacement professionnel ». C’est exact, mais à préciser. En tant qu’éducatrice spécialisée, elle encadrait avec une collègue un groupe de sept adolescents en voyage à Rabac, une station balnéaire de la côte Adriatique. Une semaine de vacances offerte à des jeunes défavorisés, ce qui cadre mal, bien sûr, avec le discours martelé par le comité Adama sur les populations racisées-abandonnées-persécutées des cités. »

Dans un livre paru au Seuil en mars 2017 et écrit avec Elsa Vigoureux, du Nouvel Observateur, continue Causeur, Assa Traoré « n’évoque ces détails. Elle ‘remercie la fondation Opej pour sa compréhension et son soutien’, en dernière page, sans développer le sigle. Selon nos informations, ce soutien n’était pas seulement moral. Assa Traoré n’est pas retournée travailler après le décès de son demi-frère. Elle s’est mise en arrêt maladie. Un arrêt qui s’est prolongé, nous a-t-elle précisé, jusqu’en août 2017. »

Un arrêt bien rempli à en juger par la suite de l’article :

« [on] peut facilement vérifier qu’elle a fait preuve durant ces douze mois d’un allant formidable, enchaînant les meetings, les déplacements et les interviews. Elle reçoit Libération pour un portrait publié en septembre 2016. Le 13 octobre suivant, elle répond à Jeune Afrique. Le 5 novembre, porte-voix en main, elle anime un petit cortège place de la République, à Paris. Le 17 novembre, elle se manifeste au conseil municipal de Beaumont-sur-Oise, pour réclamer la vérité. Le 31 décembre, elle met en ligne ses vœux en vidéo sur Médiapart, à l’invitation du site. En janvier 2017, elle tient la vedette dans l’émission La Clique, de Mouloud Achour. En 2018, même énergie : elle parle à Bastamag et Reporterre, elle se déplace en banlieue. Elle fait un entretien croisé avec Angela Davis, publié par la revue Ballast, en janvier 2019. Elle est en Une des Inrocks en avril 2019 et annonce qu’elle relance sa ligne de vêtements, dans la rubrique « Où est le cool ? ». En avril 2019, elle publie un second livre chez Stock, avec l’universitaire Geoffroy de Lagasnerie. Elle termine l’année 2019 comme vedette d’une soirée de soutien réunissant l’écrivain Edouard Louis, l’économiste Thomas Porcher, l’ex-footballeur Vikash Dhorasoo, la chanteuse Camélia Jordana, la militante Rokhaya Diallo, etc. ».

« Tout ceci est-il bien conforme avec le repos que suppose un arrêt-maladie ? » se demande Erwan Seznec de Causeur :

« La question semble embarrasser au plus haut point l’Opej. ‘Oui, elle travaillait chez nous, mais nous avons reçu des directives du siège et nous ne devons pas en parler’, nous a répondu l’Opej de Sarcelles. Au siège, le directeur général Johan Zittoun, répond que ‘les salariés sont soumis au secret professionnel le plus strict, ce qui les empêche de divulguer la moindre information concernant [le] personnel’. Il invoque ‘l’impérieuse nécessité de préserver les travailleurs sociaux afin qu’ils restent concentrés sur leur mission quotidienne’.

« Mission ? Assa Traoré n’aurait-elle pas plutôt bénéficié d’un arrêt de travail complaisamment prolongé ? »

Pour quelqu’un qui se dit une victime du « racisme systémique » des Français et de l’Etat, voilà un traitement plus que bienveillant, complaisant ! Dont bien de simples Français de souche aimeraient bénéficier…

Francesca de Villasmundo

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