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Les énergies renouvelables? Un fiasco ruineux pour les contribuables

Gaia

La guerre en Ukraine et les sanctions européennes contre la Russie, nous rappellent que l’Allemagne qui est le pays champion de l’écologie et de l’énergie renouvelable, crèverait de froid sans le gaz russe.

La France, grâce a une bonne gestion passée qui date de l’époque du général de Gaulle, est presque indépendante sur le plan de la production d’électricité, avec ses barrages hydrauliques mais surtout ses usines atomiques.
Oui, mais voilà les écologistes qui manifestent pour dame nature en cassant tout et qui nous imposent l’adoration de la déesse terre, se sont mis en tête de supprimer ses moyens qui, tout en nécessitant une haute technicité et des précautions bien huilées, ont fait leurs preuves. Les dépenses faramineuses consacrées à créer de l’énergie renouvelable seraient incomparablement moins importantes et incomparablement plus performantes si elles étaient employées à l’entretien des usines atomiques. Les éoliennes et autre panneaux solaires photovoltaïques ne couvrent en effet que 4% de notre consommation électrique, depuis le temps qu’ils sont subventionnés!

Combien de milliards faudra-t-il encore offrir à la voracité des adorateurs de Gaïa avant que la raison ne reprenne ses droits ?
Quelques chiffres méritent d’être connus, mais comme ils ne font pas les affaires de ceux qui s’engraissent avec les énergies renouvelables aux frais de la princesse, ils ne font pas la Une des médias. En voici quelques-uns:

Cette contribution atteignait 3,6 Md€ en 2011, puis 4,3 Md€ en 2022, puis 5,1 Md€ en 2013 et il atteindra 6,2 Md€ en 2014. Les prévisions de la Cour des comptes estiment que ce chiffre  atteindra 7,5 Mds€ en 2024, soit la somme faramineuse de 40 Mds€ de subventions diverses versées essentiellement à l’éolien et au photovoltaïque en 10 ans. Philippe de Ladoucette, Président de la Commission de Régulation de l’Énergie, le 15 octobre 2014, évaluait les augmentations de la charge de service public pour l’électricité dues à notre transition énergétique (CSPE) à 100 milliards d’euros d’ici à 2025 !
Entre 2014 et 2025, « le montant des charges de service public s’élèvera à 100 milliards d’euros, contre 30 milliards entre 2003 et 2014 ». « Le parc photovoltaïque installé fin 2013 devrait coûter à lui seul 25 milliards d’euros pendant cette période. »

A ces sommes faramineuses et quasi inutiles il convient d’ajouter les subventions liées au solaire installé de 2014 à 2025, « Mais les charges liées à de nouvelles installations après 2014 résultent en grande partie de la mise en service des parcs éoliens en mer qui devraient coûter 10 milliards d’euros jusqu’en 2025. »

On ignore par quel biais seront ponctionnées ces sommes lorsque Madame le ministre de l’écologie déclare que le prix de l’électricité n’augmenterait pas du fait de la transition énergétique. De quel fait augmentera-t-elle alors ? Ou bien faut-il croire que malgré la crise et les multiples plans d’austérité qui ne disent pas leur nom, il existe des milliards d’euros en trop pour les énergies renouvelables dans une caisse secrète au ministère de Madame Royale ? Car il s’agit de sources d’énergie qui n’apportent de complément énergétique qu’à la marge et de façon très irrégulière. Mais des milliards sortent toujours des poches des contribuables, reste à savoir dans quelles poches exactement ils reviennent.

Il s’agit, quoiqu’il en soit, d’une énorme gabegie sacrifiée sur l’autel de l’écologie.

Les discours entendus et politiquement corrects sur ces énergies si douces qu’on ne les voit pas, si gratuites qu’elles nous ruinent et si écologiques qu’elles polluent, sont des tromperies grossières. Parce que ces énergies ne sont qu’intermittentes, et entre deux on doit se rattraper sur du gaz ou du charbon pour compenser.

Souvenez-vous des pollutions de particules fines qui viennent d’Allemagne polluer la France, c’est une des effets écologiques de énergies renouvelables dont le pays de Goethe a le secret.

Ces énergies gratuites s’étalent pour un coût de revient, de 8,2 c€/kWh pour l’éolien terrestre (et plus de 20 c€/kWh en mer) à 50 c€/kWh pour le photovoltaïque, sans compter les coûts des soutiens dus aux fortes variations de production et à l’intermittence aléatoire (stockages, centrales thermiques complémentaires, etc.), alors que le coût de la production nucléaire est compris entre 4 et 6 c€/kWh.
Ces énergies écologiques sont extrêmement voraces en béton et en acier, plus par KW/h produit par une éolienne que pour une centrale atomique, quant aux panneaux solaires importés d’Asie, ils ne compensent pas le CO2 produit pour les fabriquer grâce à de l’électricité produite au charbon.

Pour toutes ces raisons et d’autres qu’il faudrait pouvoir développer, -notamment les échecs patents des pays qui nous ont devancé dans cette désastreuse aventure-, ces énergies éoliennes et solaires ne sont absolument pas une alternative aux systèmes classiques de productions !

Mais nous savons que nous sommes dirigés, non en fonction des réalités pour le bien général, mais en fonctions d’idéologies abstraites pour des profits particuliers.

Jusqu’où les Français accepteront-ils de plonger dans l’obscurantisme idéologique, avant de regarder la réalité en face ?

Emilie Defresne

 

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