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Les héros post-modernes d’El papa argentin : « les parents migrants »

« Les pères de famille, ces grands aventuriers du monde moderne », chantait le poète français Charles Péguy qui écrivait encore :

« Il n’y a qu’un aventurier au monde, et cela se voit très notamment dans le monde moderne : c’est le père de famille. »

L’Eglise catholique de son temps n’a pu que souscrire à de tels mots louangeurs et réalistes sur le difficile rôle du père de famille en ces débuts de la modernité.

Mais ainsi que les « nouveaux prêtres » ont pris la place des anciens, voici les nouveaux pères de familles de la postmodernité.  

Un bon siècle après Péguy, bien de l’eau a coulé sous les ponts du Tibre : l’idéologie sociétale de gauche ayant conquis le bastion culturel depuis la fin de la 2e guerre mondiale, l’Eglise catholique connu sa révolution de 1789 avec le concile Vatican II, et les papes conciliaires ayant adopté les maximes modernistes tant dans le domaine temporel que spirituel, les nouveaux héros des temps post-modernes d’El papa argentin qui règne au Vatican ne sont plus les « pères de famille », concept genré d’ailleurs inapproprié au sein de la société liquide contemporaine, mais les « parents migrants ».   

Le pape François revisite l’héroïsme en le mettant au goût du jour pseudo-humanitariste immigrophile. Les pères et les mères migrants « qui qui fuient les guerres, qui sont repoussées aux frontières de l’Europe et pas seulement, et qui vivent des situations de douleur, d’injustice et que personne ne prend au sérieux (…) sont pour moi des héros parce que je vois en eux le courage de qui risque sa vie par l’amour pour ses enfants, par amour pour sa famille » a-t-il déclaré dans un entretien sur la paternité à partir de la figure de Saint Joseph avec l’Osservatore Romano, le quotidien du Vatican, publiée jeudi dernier.

« Je me sens très proche du drame de ces familles, de ces pères et de ces mères qui vivent une difficulté particulière, aggravée surtout par la pandémie», a-t-il ajouté, assurant qu’ « à eux tous et à leurs familles, je voudrais dire de ne pas se sentir seuls ! Le Pape se souvient toujours d’eux et, dans la mesure du possible, il continuera à leur donner une voix et à ne pas les oublier ».

Persistant dans ce registre larmoyant qui fait abstraction de la réalité de l’invasion migratoire composée en grande majorité de jeunes hommes et non de familles, de l’impossibilité pour l’Europe de recevoir toute la misère du monde, du trafic d’enfants auxquels bien de ces parents migrants consentent, il a conclu :

« Je crois qu’il n’est pas facile d’affronter la souffrance, de ne pas réussir à donner à manger à ses enfants, et de sentir sur ses épaules le poids de la responsabilité de la vie d’autrui. En ce sens, ma prière, ma proximité mais aussi tout le soutien de l’Église est pour ces personnes, pour ces dernières, ignorées sérieusement ou délibérément.»

Entre plaidoyers pour les injections covid produites à partir de cellules souches de fœtus avortés et panégyriques en l’honneur des « migrants » clandestins, le pape François, sous ses airs de bienveillant altruiste,  garde un cap : la culture de mort et la déconstruction de l’Europe.

Francesca de Villasmundo

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