Le parquet de Paris a ouvert samedi soir une enquête pour «apologie d’acte de terrorisme» après la diffusion, sur un compte Twitter proche de l’Etat islamique, d’une photo décrite comme le selfie pris par Yassin Salhi avec la tête d’Hervé Cornara, sa victime décapitée. La diffusion de cette photo suit la parution du magazine islamiste Dabiq qui présente Yassin Salhi comme un “soldat du califat“. Les islamistes ont pris soin d’envoyer leur tweet macabre à différentes personnalités politiques françaises.
Il est question d'”apologie d’acte de terrorisme», de «provocation à la commission d’acte de terrorisme» et d’«association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste».
Le 26 juin, Yassin Salhi avait décapité son patron puis attaqué un site gazier à Saint-Quentin-Fallavier (Isère).
Le compte Twitter islamiste francophone qui a diffusé la photo a depuis été suspendu par Twitter et n’est plus accessible mais la photo circule sur les réseaux sociaux.
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