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LGBT : entre les militants historiques et les woke, le torchon brûle

Passée inaperçue du fait de la présidentielle, la démission du président du forum gay et lesbien de Lyon, un militant historique des LGBT à Lyon témoigne d’un profond malaise, voire d’une fracture, entre les militants historiques LGBT, plutôt âgés, et les nouveaux militants wokes, nettement plus jeunes et encore plus déconnectés.

Dans un grand texte expliquant sa démission et une interview sur France 3 Rhône Alpes il explicite cette fracture :

Ces mouvements woke sont arrivés petit à petit dans l’association LGBTI, avec un projet politique vague; des jeunes souvent virulents qui prônent la déconstruction de la société. Ils ne veulent plus de ce qui fait la société actuelle, ils veulent en découdre. Je ne me reconnais plus dans leurs nouveaux combats que sont l’intersectionnalité, la convergence des luttes des minorités contre la société, la lutte contre l’islamophobie exclusivement, le néo-féminisme, la non-mixité choisie sorte de nouveau communautarisme, le néo-décolonialisme, la discrimination positive, la suppression du genre”. 

L’ancien président du Forum Gay et Lesbien de Lyon fustige cette nouvelle génération de militants “ultra” qui a “pris le pouvoir” et qui brandit l’étendard de la lutte contre une “homophobie systémique”, “le fascisme” et “la répression de l’Etat”. Un comble pour l’ancien président, militant depuis un quart de siècle à Lyon. Ce que Philippe Dubreuil dénonce aujourd’hui, par-dessus tout, c’est “une absence totale de débats et de dialogues” avec ces radicaux. “On est dans l’idéologie en permanence. Avec ces gens, la discussion est impossible. Vous n’êtes pas d’accord avec eux, vous êtes traités de fasciste !

Sa crainte, à peine voilée – que les français (et contribuables) en aient marre, et envoient balader les woke avec les militants homosexuels. En effet, les uns comme les autres coûtent très cher au contribuable ; si celui-ci rejette la dictature morale des élites médiatiques, ou tout simplement n’a plus d’argent pour payer, tout s’arrêtera. Un pays en guerre, ou dont les habitants ont du mal à se ravitailler au quotidien, n’a besoin ni d’escaliers de toutes les couleurs, ni de tracts en écriture inclusive, ni de gay pride.

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