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L’humilité dans l ‘éducation

Cette grande tâche qui nous est incombée à nous, parents, réclame comme tout labeur honorable, cette vertu si exigeante et si profonde qu’est l’humilité.

L’humilité de reconnaître que la tâche d’élever un homme n’est possible que par la grâce de Dieu, l’humilité de reconnaître que sans celle-ci nous serions en constant échec, que nos enfants n’auraient pas ses belles qualités d’âme qu’ils ont (si, si ).En effet, sans leur sacrement de baptême, nos enfants n’auraient pas cette pureté d’âme que Dieu leur confie, sans la grâce des sacrements de pénitence, de communion, de confirmation, leur capacité à devenir meilleurs serait plus qu’amoindrie, sans compter toutes les grâces que Dieu chaque jour leur envoie, et qui les conduit vers le chemin de la sainteté. Il serait bon que nous pensions souvent à remercier Dieu avec eux de toutes les grâces envoyées, de faire comprendre à leurs petites âmes souvent ingrates, la valeur des dons que Dieu  leur concède : la grâce d’être dans une école vraiment catholique, ou d’avoir une vie de famille qui les pousse vers le haut, d’appartenir à telle société spirituelle (croisade eucharistique, scoutisme) qui leur permet d’approfondir leur vie chrétienne. Tout ce qu’ils reçoivent n’est que grâce, ce n’est pas dû à notre humble personne. Pensons-nous  souvent à les faire prier pour ceux qui nous ont transmis la foi et qui la leur transmettent encore ? : Autorités ecclésiastiques, prêtres, religieux, éducateurs, bénévoles, parents et grands-parents.

L’humilité réside aussi dans le fait d’accepter les défauts et failles de l’éducation que nous leur donnons, (il y en aura toujours), lorsque nous prenons conscience de telle mauvaise habitude que nous leur avons transmise : manque de piété, ou d’ordre. Nous ne pourrons jamais leur donner la perfection dans l’éducation, puisque nous ne sommes pas parfaits nous-mêmes, alors sourions de nos failles et reprenons promptement courage en les confiant au Bon Dieu. Nous voulons le mieux pour nos enfants, et nous paniquons parfois de voir les bêtises que nous avons pu commettre, mais n’est-ce pas dû à notre pauvre condition humaine ? Acceptons-nous aussi les reproches que des proches ou des éducateurs peuvent nous faire sur nos enfants ? C’est si difficile d’admettre que la chair de notre chair ne soit pas à la hauteur de notre espérance !

Il est nécessaire aussi d’accepter les défauts de nos enfants et leurs chutes, surtout lorsqu’elles sont ou qu’elles seront importantes. N’oublions-nous pas parfois, que nous aussi, nous passons notre vie terrestre à combattre nos défauts, et que ceux-ci ne disparaissent toujours pas ? Sachons faire preuve de miséricorde, après des punitions nécessaires et une exigence de pardon, en se souvenant que Dieu aussi a la bonté de nous pardonner nos nombreuses fautes.

De temps en temps, lors de nos courses, ou de nos sorties estivales, nos enfants par leur attitude, leurs bêtises, et leur naturel si déconcertant, nous mettent en bien mauvaise posture ; que ce soit une réflexion légèrement déplacée et pourtant bien à propos adressée à un adulte, que ce soit une grosse colère tonitruante sur la place du marché, ou des enfants qui  par leur imprudence, semblent souhaiter désespérément que quelqu’un puisse les écraser sur la route ! Pensons-nous à offrir ces humiliations à Dieu, et n’agissons-nous pas de manière disproportionnée à leur égard, notre fierté étant blessée par ces petits sauvageons dénués de respect humain ?

Alors gardons courage, nos enfants deviendront ce que le Bon Dieu a prévu pour chacun d’eux, efforçons-nous de faire de notre mieux et laissons Dieu agir pour le reste! De plus, cela nous apportera tant de paix et de soulagement, que nous en serons bien récompensés !

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