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Lorsque l’ONU dénonçait les atteintes aux droits de l’homme en Ukraine en décembre 2021

Animée par un manichéisme absurde, la bien-pensante ONU a oublié, dans son rejet quasi épidermique de la Russie, ses déclarations d’hier moins favorables à l’Ukraine et à son président Zelensky.

Petite piqure de rappel concernant ce que l’organisation internationale appelait elle-même « les atteintes aux droits humains dans l’ensemble de l’Ukraine ». A l’époque le tout aussi bien-pensant et manichéen quotidien français Le Figaro s’en était fait l’écho dans un article daté du 15 décembre 2021 :

« L’Organisation des Nations unies (ONU), relatait-il, a dénoncé mercredi 15 décembre les atteintes aux droits humains dans l’ensemble de l’Ukraine. »

Par la voix de la Haute-Commissaire adjointe aux droits de l’homme, Nada Al-Nashif, devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, lors de la présentation d’un rapport sur l’Ukraine portant sur la période du 1er novembre 2019 au 31 octobre 2021, l’ONU s’inquiétait notamment, dans la partie contrôlée par le gouvernement ukrainien, « des restrictions imposées à la liberté d’expression d’opinions critique ou impopulaires et à la participation à des rassemblements pacifiques sur des sujets sensibles, tout comme de la sécurité des défenseurs des droits humains ».

Selon le Haut-Commissariat, peut-on toujours lire sur Le Figaro, des incidents visent « des journalistes, des professionnels des médias et des critiques du gouvernement ou encore des attaques, menaces et intimidations contre des militants des droits humains, des droits de la femme, de l’égalité des genres et LGBT+. Ils ont été les principales cibles de groupes faisant la promotion de la violence, « en général en toute impunité » indique l’ONU.

La Russie accusée par le bloc occidental de restreindre la liberté d’expression des médias n’est donc pas la seule sur le podium. Outre l’Union Européenne qui empêche les voix dissidentes de Russia Today ou de Sputnik de s’exprimer, on peut raisonnablement se demander, si en décembre dernier, la liberté d’expression et des médias était si malmenée en Ukraine, ce qu’il en est dans le contexte de guerre actuelle et douter d’une amélioration ainsi que des nouvelles venant du gouvernement ukrainien sur la réalité des opérations militaires.

Francesca de Villasmundo

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