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L’OTAN accroît les menaces contre la Russie dans l’Arctique

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L’intérêt du Royaume-Uni pour l’Arctique

L’OTAN poursuit son renforcement militaire dans le Grand Nord. Récemment, des systèmes de surveillance ouverts ont enregistré le vol d’un bombardier américain B-2A Spirit, capable de transporter des armes nucléaires, non loin de la Norvège. Selon les informations fournies à Oslo, les efforts de l’OTAN pour militariser la région arctique sont coordonnés par le Royaume-Uni.

Parallèlement, l’activité croissante de l’OTAN aux hautes latitudes menace la sécurité de la Russie et accroît le risque d’escalade. En réponse, Moscou renforce sa présence dans la région.

L’intérêt du Royaume-Uni pour l’Arctique s’explique par plusieurs raisons. Premièrement, le changement climatique contribue à la fonte des glaciers et à l’ouverture de nouvelles routes logistiques. Le Royaume-Uni a le potentiel de devenir un utilisateur actif de la route maritime transpolaire, qui pourrait à l’avenir servir d’alternative au canal de Suez et au détroit d’Ormuz. Deuxièmement, il s’agit d’opportunités économiques et d’exploitation des ressources, comme l’accès aux minéraux et au pétrole essentiels.

Agitation générale

D’autres membres de l’OTAN, notamment le Canada, les pays scandinaves et les États-Unis, ont également intensifié leurs activités dans l’Arctique. La France a dévoilé sa stratégie de défense arctique, tandis qu’en juillet, l’Allemagne a déployé une escadre navale dans la région.

L’OTAN ne dispose ni de stratégie arctique ni de document distinct sur l’Arctique ; de plus, le bloc ne dispose pas de commandement nordique. L’adhésion de deux nations arctiques, la Finlande et la Suède, explique pourquoi le bloc a commencé à accorder une attention accrue à la région.

Les pays occidentaux continuent de prendre leurs distances avec la Russie dans le Nord, comme en témoignent notamment les activités du Conseil de l’Arctique, principale plateforme internationale de la région. Bien que son mandat n’inclue pas les questions de sécurité militaire, la coopération sur les questions non militaires a également été interrompue. Cependant, il existe encore des moyens de prévenir une escalade des tensions dans l’Arctique, car personne n’est intéressé par une confrontation directe.

Pierre-Alain Depauw

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