Des archéologistes ont découvert récemment sur le site de l’église du Saint Sépulcre de Jérusalem un olivier et une vigne, et des preuves correspond exactement à la description du tombeau de Jésus dans la Bible.
Depuis 2022 des fouilles archéologiques ont lieu sur le site de l’église du Saint Sépulcre de Jérusalem
Depuis 2022, une équipe d’archéologistes dirigée par le professeur Francesca Romana Stasolla de l’Université Sapienza de Rome a entrepris des fouilles sur le site de l’église du Saint Sépulcre de Jérusalem. Selon la tradition chrétienne, l’église du Saint-Sépulcre marque le lieu de la crucifixion de Jésus (connue sous le nom de Calvaire ou Golgotha) et son tombeau voisin, aujourd’hui couronné par un édicule érigé en 1810.
Le Saint-Sépulcre, site d’une grande importance historique, a connu une histoire tumultueuse, marquée par des destructions et des restaurations. Construite au IVe siècle par l’empereur Constantin, premier empereur à se convertir au christianisme, l’église a dû faire face à de nombreuses adversités, dont un incendie dévastateur déclenché par les Perses au VIIe siècle et une attaque du calife al-Hakim en 1009.
Sa structure actuelle doit beaucoup aux importantes rénovations réalisées pendant la période des Croisades au XIIe siècle. Le professeur Stasolla révèle que les strates cachées sous le sol de l’église, comparables à un manuscrit historique, offrent une remarquable chronique du passé de Jérusalem, remontant à l’âge du Fer (1200-586 av. J.-C.).
L’église du Saint Sépulcre est construite, selon la Tradition, sur le tombeau du Christ
« Nous savons que la zone faisait déjà partie de la ville à l’époque de l’empereur Hadrien, lorsque les Romains ont construit Aelia Capitolina », a-t-elle expliqué au Times of Israël, citant la métropole romaine établie sur les vestiges de Jérusalem au début du IIe siècle de notre ère. Cependant, à l’époque de Jésus, la zone ne faisait pas encore partie de la ville.
Le professeur Stasolla explique le Irish Star « dirige les fouilles en cours depuis leur lancement en 2022. Le projet a reçu le feu vert en 2019 après des années de querelles internes lorsque les trois principaux groupes religieux supervisant l’église – le Patriarcat orthodoxe, la Custodie de Terre Sainte et le Patriarcat arménien – ont finalement accepté une rénovation ».
Cette rénovation majeure comprenait le remplacement de l’ancien plancher du XIXe siècle, marquant la première rénovation importante de la basilique depuis qu’elle a été frappée par un incendie en 1808.
L’Autorité israélienne des antiquités a donné son feu vert aux travaux archéologiques, qui constituent un élément indispensable à toute fouille sur le sol israélien. « Pendant les travaux de rénovation, les communautés religieuses ont décidé d’autoriser également des fouilles archéologiques sous le sol », a déclaré Francesca Stasolla.
Les découvertes récentes concordent avec la description du lieu de sépulture de Jésus dans la Bible
Les découvertes récentes dans l’église du Saint-Sépulcre à Jérusalem présentent des parallèles remarquables avec la description du lieu de sépulture de Jésus dans la Bible.
Des études archéobotaniques et des tests de pollen sur des échantillons prélevés sous la basilique vieille de plusieurs siècles ont confirmé également la présence d’oliviers et de vignes anciens, indiquant une chronologie préchrétienne, bien que la datation au radiocarbone soit toujours en attente. « Les découvertes archéobotaniques sont particulièrement intéressantes pour nous, souligne Mme Stasolla, compte tenu de ce qui est mentionné dans l’Évangile de Jean (…). L’Évangile fait référence à un espace vert entre le Calvaire et le tombeau, et nous avons identifié ces champs cultivés. »
Le site contient apparemment plusieurs sépultures de l’époque du Christ, dont celle vénérée comme le tombeau de Jésus, isolée par Constantin lors de la construction de ce qui est aujourd’hui la rotonde. « La zone, explique un des archéologues, abritait donc plusieurs sépultures de cette époque. Constantin a choisi celle qui était vénérée comme le tombeau de Jésus et a fouillé autour, dans la zone correspondant à la rotonde actuelle, l’isolant ainsi des autres sépultures ». C’est ainsi que l’équipe de Stasolla, en creusant sous la structure existante, a dévoilé, sous l’édicule actuel, une base circulaire en marbre, élément de la première monumentalisation de la tombe.
La science vient confirmer ce que l’Église catholique sait déjà être vrai depuis 2000 ans
Le professeur Stasolla a souligné l’importance de cette découverte :
« Elle est intéressante car les plus anciennes représentations de l’édicule, datant des Ve et VIe siècles, le décrivent comme circulaire. Nous pensons donc que cette base circulaire faisait partie de la structure originale construite par Constantin. »
Ainsi, dans cette célèbre église, les architectes ont identifié un site qui fait écho à la description de l’Évangile de Jean :
« Or, à l’endroit où il avait été crucifié, il y avait un jardin, et dans ce jardin un sépulcre neuf, où personne n’avait encore été déposé. C’est là qu’ils déposèrent Jésus. »
La science vient confirmer ce que l’Église catholique sait déjà être vrai depuis 2000 ans.
Francesca de Villasmundo
Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !