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L’UE gèle les fonds destinés à la fédération catholique des familles pour non-respect de l’idéologie du genre

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Le président de la FAFCE, Vincenzo Bassi, a averti que le gel des financements place la fédération dans une situation critique. L’organisation doit réunir au moins 150 000 € pour maintenir sa structure de base, éviter les licenciements et poursuivre sa présence institutionnelle à Bruxelles au cours de l’année à venir.

Idéologie LGBT

La Fédération des associations familiales catholiques en Europe (FAFCE), une organisation fondée en 1997 et basée à Bruxelles, traverse une grave crise financière suite à la décision de l’Union européenne de geler totalement le financement de tous les projets soumis par la fédération dans le cadre des programmes communautaires.

La FAFCE regroupe 33 associations familiales issues de 21 pays européens et mène son action conformément à la doctrine sociale de l’Église, défendant la famille fondée sur le mariage entre un homme et une femme, la protection de l’enfance et la dignité de la personne humaine. Cependant, cette fidélité à l’enseignement catholique est devenue un obstacle insurmontable à l’accès aux financements européens.

La Commission européenne a rejeté les six propositions de projets soumises par la fédération, toutes liées à des programmes essentiels tels qu’Erasmus+ et Citoyenneté, Égalité, Droits et Valeurs (CERV). Selon l’évaluation officielle, les projets contenaient des informations insuffisantes sur les inégalités entre les sexes et n’intégraient pas suffisamment les critères de diversité de genre ni les garanties contre la discrimination.

De plus, les évaluateurs sont allés jusqu’à affirmer que l’approche des propositions « pourrait enfreindre les dispositions de l’UE en matière d’égalité », sans fournir la moindre preuve concrète pour justifier une telle accusation. La FAFCE a interprété cet argument comme un exemple flagrant de partialité idéologique.

Les projets rejetés portaient sur des domaines tels que la protection de l’enfance, la prévention de l’accès des enfants et des adolescents à la pornographie et la lutte contre la solitude des jeunes, des questions directement liées au bien commun et au renforcement des familles.

Le président de la FAFCE, Vincenzo Bassi, a averti que le gel des financements place la fédération dans une situation critique. L’organisation doit réunir au moins 150 000 € pour maintenir sa structure de base, éviter les licenciements et poursuivre sa présence institutionnelle à Bruxelles au cours de l’année à venir.

Bassi a dénoncé la situation comme une « discrimination idéologique » flagrante et a ouvertement remis en question les critères de la Commission européenne. « Comment une fédération d’associations dont la mission principale est la promotion de la famille peut-elle être exclue de projets financés par l’UE comme CERV ou Erasmus+ ? », a-t-il déclaré.

Discrimination anticatholique

La décision de Bruxelles a également suscité des réactions politiques. L’eurodéputée hongroise Kinga Gál a qualifié la mesure de « forme la plus grave de discrimination » et a affirmé que pénaliser ceux qui promeuvent la famille traditionnelle constitue une attaque directe contre les fondements sociaux de l’Europe. « Des familles fortes font des communautés fortes. Des communautés fortes font des nations fortes. Nous ne pouvons pas permettre à Bruxelles d’effacer cette valeur fondamentale au nom de l’idéologie du genre », a-t-elle déclaré.

Plusieurs députés européens ont adressé des questions officielles à la Commission européenne, exigeant des explications sur les critères utilisés pour l’attribution des fonds et réclamant des garanties que les organisations d’inspiration chrétienne ne seront pas exclues pour des raisons idéologiques.

L’affaire FAFCE met en lumière le climat d’hostilité croissante des institutions européennes envers les entités qui défendent la famille, la vie et l’anthropologie chrétienne, dans un contexte où l’idéologie du genre est imposée comme une condition obligatoire d’accès aux ressources publiques, même au prix de la violation de la liberté religieuse et du pluralisme social.

Léo Kersauzie

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