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Malte entre la vie et la mort

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Le Mouvement des enfants à naître dans l’île de Malte (MUCM) représentant 45 organisations pro-vie a demandé à rencontrer Marie Louise Coleiro Préca qui vient d’être élue présidente du pays. Lors de cet entretien celle-ci a déclaré que, personnellement, elle était contre la culture de mort ; en tant que présidente, jamais elle ne signerait une loi légalisant l’avortement. Mme le Dr Miriam Sciberras qui coordonne les groupes anti-IVG a déclaré : « Le Président a dit qu’elle voulait le plus large soutien possible pour lutter contre la culture pro-avortement.» Elle a ajouté que les propos du président étaient «un bouclier pro-vie encourageant contre le mouvement anti-vie qui est défendu avec force à la fois localement et à l’étranger ».

La Présidente est soutenue dans son point de vue par Leo Brincat représentant le parti travailliste (gauche) au Parlement européen. « En ce qui concerne mon parti … il n’y a pas de « si » ni de « mais » sur cette question. Le Parti travailliste de Malte a toujours été, est et restera contre l’avortement. La question ne figure pas sur notre ordre du jour ».

Malte devient ainsi le dernier pays d’Europe à refuser toute forme d’avortement. En effet l’Irlande autorise l’avortement en cas de danger grave pour la santé de la mère. Ceci est étonnant dans la mesure où ce petit État est l’objet de terribles pressions internationales. Le pays est théoriquement catholique à 98 %. Les pilules abortives du lendemain et le RU 486 sont interdits. Mais selon le Dr Miriam Sciberras, le pays est en train de s’éloigner à toute vitesse de ses racines chrétiennes en raison de l’acceptation croissante de l’homosexualité et de la théorie du genre. Ceci étant caractérisé par la légalisation du « mariage » homosexuel et de l’adoption d’une loi contre la « discrimination des transgenres ». «Nous constatons une croissance omniprésente de la mentalité anti-vie. Elle est partout. Nous savons que nous sommes face à un changement de mode de vie qui fait la promotion de la culture de la mort à la place de la culture de la vie ». En outre, le taux de fécondité de Malte, s’élève à 1,45 enfant par femme, bien en dessous du 2,1 nécessaire pour maintenir une population stable. En deux ou trois générations, le pays peut tout simplement mourir faute de naissances.

Une première campagne de sensibilisation sera d’atteindre les écoles et les paroisses, et les groupes du Dr Miriam Sciberras ont déjà organisé un noyau d’étudiants de l’Université de Malte voulant lancer un projet en faveur du respect de la vie sous toutes ses formes et visant à défendre la morale naturelle dont la famille est un élément essentiel à la survie du pays. C’est pour lui une question de vie ou de mort.

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