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Marseille : la vie de château des francs-maçons

Peu de gens le savent, mais le château saint-Antoine de Marseille, popularisé par Marcel Pagnol dans le Château de ma mère, a été racheté par la GNLF en 2017 à Marseille-Aménagement (ex-Soleam) après deux décennies d’abandon. Celle-ci l’a rénové entièrement en style contemporain, ajouté une extension de style moderne et s’en sert pour les réunions de ses diverses loges.

Cette acquisition marque un changement de style complet avec la personnalité du comte Guy Léon Marie de Robien, qui acquit le château en 1907 et lui donna son nom actuel. En effet, Louise Bouffier de Toulon, fondatrice de l’œuvre « Le pain des pauvres » dont le culte est voué à Saint-Antoine de Padoue, touchée par la foi profonde du comte, lui donna une statuette à l’effigie du Saint, avant de mourir en 1908. Le comte décida alors de l’installer dans sa petite chapelle située dans les étages afin de placer le château sous sa bienveillance. En 1914, alors que la guerre éclata, il se porta volontaire et devint lieutenant colonel de réserve affecté au 26e régiment d’infanterie. Il tomba au champ d’honneur le 5 janvier 1915, à Roclincourt dans le Pas-de-Calais.

Le comte de Robien fit notamment bâtir l’aile ouest du château, sur laquelle il fit sculpter un blason composé de deux lions rampants tenant l’écusson de la maison de Robien, le tout surmonté d’une couronne. Au-dessous, s’inscrit la devise « Sans vanité ni faiblesse » ainsi que « ROCH BIHAN », nom transformé au XIVe siècle en  “de Robien“.

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