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Mercredi 1er septembre – De la férie – Saint Gilles, Abbé – Les 12 frères Martyrs

De la férie : messe du XIV° dimanche après la Pentecôte

Sanctoral 

Saint Gilles, Abbé

Saint Gilles était d’Athènes. Son éducation fut brillante, comme elle devait être pour un jeune homme de race royale. On lui a attribué de remarquables ouvrages de médecine et de poésie; mais sa science était surtout celle des Saints.  Un jour qu’il se rendait à l’église, il rencontre un pauvre mendiant malade et presque nu, qui lui demande l’aumône. Ému de compassion, Gilles se dépouille de sa riche tunique et la lui donne: à peine le malheureux en est-il revêtu, qu’il se trouve en parfaite santé. Le jeune homme comprit, à ce miracle, combien l’aumône est agréable à Dieu. Peu de temps après, à la mort de ses parents, il distribua tous ses biens aux pauvres et se voua lui-même à la pauvreté, à la souffrance et à l’humilité. Mais Jésus-Christ ne Se laissa pas vaincre en générosité, et les miracles se multiplièrent tellement sous les pas du saint jeune homme, qu’il en fut effrayé lui-même et se résolut à quitter son pays et à faire voile pour l’Occident. Pendant la traversée, il calma par ses prières une effroyable tempête et débarqua bientôt à Marseille, où il guérit la fille de son hôtesse. Mais il lui fallait la solitude; il la trouva dans une grotte sauvage, où, dégagé de toute préoccupation terrestre, il ne vécut que pour Dieu. Ses jours, ses nuits presque entières s’écoulaient dans une prière continuelle, dans l’adoration et la contemplation. Il jeûnait tous les jours; le lait d’une biche de la forêt, que Dieu lui envoyait, suffisait à son entretien. Depuis trois ans, Gilles habitait ce lieu solitaire, quand un jour Wamba, roi des Visigoths d’Espagne, vint chasser jusque dans les forêts voisines avec une suite nombreuse. La biche qui nourrissait le saint ermite, poursuivie par les chiens allait succomber; enfin, exténuée de fatigue, elle vint se jeter aux pieds de son maître. Gilles, ému jusqu’aux larmes, pria le Seigneur de protéger la vie de l’innocent animal. Une flèche, lancée par un chasseur, vint frapper la main de l’homme de Dieu et lui fit une blessure qui ne devait jamais guérir. La biche était sauvée, car le roi, plein d’admiration pour cet homme qui lui apparaissait avec l’auréole de la sainteté sur le front, donna ordre de cesser la poursuite. Il fit même, à la demande de Gilles, bâtir là un monastère. Après avoir dirigé quelques temps ce monastère, Gilles chercha de nouveau la solitude, et revint enfin terminer ses jours parmi ses chers religieux.

Les 12 frères Martyrs

Douze Frères martyrisés à une date inconnue. On célèbre aujourd’hui le transfert de leurs reliques à Bénévent vers 760. Leur fête fut introduite à Rome avant l’an mil et passa au calendrier universel lorsque les Franciscains adoptèrent le Bréviaire Romain. On les commémore aujourd’hui à la suite de saint Gilles dont la fête est postérieure.

Martyrologe

Dans la Narbonnaise, saint Gilles abbé et confesseur. Il a donné son nom à la ville qui se forma dans la suite, au lieu où il avait lui-même élevé un monastère et achevé le cours de sa vie mortelle.

A Sentiano, sur les confins de la Pouille, la passion de saint Donat et d’un second Félix, fils des saints Boniface et Thècle. Après divers tourments, sous l’empereur Maximien, ils furent, par ordre du juge Valérien, décapités en ce jour, que l’on choisit plus tard pour célébrer leur fête avec celle de leurs dix autres Frères martyrs, dont l’anniversaire a été mentionné en leurs jours respectifs. Dans la suite, les corps de ces douze Frères furent transférés à Bénévent, où ils sont conservés avec honneur.

En Palestine, les saints Josué et Gédéon.

A Jérusalem, sainte Anne la Prophétesse, dont le récit évangélique atteste la sainteté.

A Capoue, sur la via Aquaria, saint Prisque martyr, l’un des premiers disciples du Christ.

A Todi, en Ombrie, saint Térentien, évêque et martyr. Sous l’empereur Adrien, et par ordre du proconsul Létien, il endura les tourments du chevalet et des scorpions; il eut enfin la langue coupée et fut décapité, achevant ainsi son martyre.

A Héraclée, en Thrace, saint Ammon diacre, et quarante saintes vierges qu’il avait instruites dans la foi et qu’il mena avec lui à la gloire du martyre, sous le tyran Licinius.
En Espagne, les saints martyrs Vincent et Liède.

A Populonia, en Toscane, saint Rieul martyr, qui vint d’Afrique et souffrit le martyre en ce lieu, sous Totila.

A Capoue, saint Prisque évêque. Il fut l’un de ces prêtres, qui, dans la persécution des Vandales, souffrirent divers tourments pour la foi catholique, furent ensuite placés sur un vieux navire et portés des côtes d’Afrique sur le littoral de la Campanie. De là, ils se dispersèrent en divers endroits de cette province, furent préposés au gouvernement de diverses églises et propagèrent merveilleusement la religion chrétienne. Les compagnons de Prisque étaient Castrence, dont l’anniversaire est au 3 des ides de février (11 février), Tammar, Rosius, Héraclius, Secondin, Adjuteur, Marc, Auguste, Elpide, Canion et Vindonius.

A Sens, le bienheureux Leu, évêque et confesseur. On raconte de lui qu’étant un jour à l’autel, en présence de son clergé, une pierre précieuse tomba du ciel dans son calice.

A Reims, en Gaule, saint Sixte, premier évêque de cette ville.

Au Mans, en Gaule, saint Victeur évêque.

A Aquin, saint Constance évêque, célèbre par le don de prophétie et par celui de nombreux miracles.

Au lieu dit: « Les Eaux dures », dans le territoire de Constance, en Germame, sainte Vérène Vierge.

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