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Mercredi 24 septembre – Mercredi des Quatre-Temps de septembre – La Bienheureuse Vierge Marie de la Merci – Saint Pacifique de San Sévérino, Confesseur, Premier Ordre Franciscain

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Mercredi des Quatre-Temps de septembre

« En ce temps-là : Un homme de la foule, prenant la parole, dit : Maître, je vous ai amené mon fils, qui est possédé d’un esprit muet. » Ce démoniaque, que le Seigneur guérit en descendant de la montagne, saint Marc dit qu’il était sourd et muet ; saint Matthieu, qu’il était lunatique. Il nous paraît l’image de ces hommes dont il est écrit : « L’insensé est changeant comme la lune ; » de ceux qui, ne demeurant jamais dans le même état, portés tantôt à tels vices et tantôt à tels autres, semblent croître et décroître. Ils sont muets, ne confessant pas la foi ; sourds, n’entendant pas, jusqu’à un certain point, la parole même de la vérité.

Ils écument, quand leur sottise les rend sans consistance, comme l’eau. C’est en effet le propre des fous, des malades énervés et des gens hébétés, de laisser échapper de leur bouche l’écume salivaire. Ils grincent des dents, lorsqu’ils sont enflammés par la fureur de la colère ; ils se dessèchent, lorsqu’ils languissent dans la torpeur de l’oisiveté, et ils vivent sans énergie, n’étant soutenus par aucune des forces de la vertu. Cette parole [du père du possédé] : « J’ai dit à vos disciples de le chasser, [ce démon,] et ils ne l’ont pu », accuse indirectement les Apôtres, quoique l’impossibilité de guérir soit rapportée parfois, non point à la faiblesse de ceux qui sont appelés à procurer la guérison, mais à l’état de la foi en ceux qui demandent à être guéris, le Seigneur ayant prononcé cette parole : « Qu’il te soit fait selon ta foi. » Jésus s’adressant à la foule, s’écria : « O race incrédule, jusqu’à quand serai-je avec vous ? Jusqu’à quand vous supporterai-je ? » [La patience du divin Maître] n’était ni lassée ni vaincue, car il est plein de bonté et de douceur lui qui, « semblable à l’agneau devant celui qui le tond, n’ouvrit pas la bouche, » et n’éclata pas en paroles de colère ; mais, à la façon d’un médecin qui verrait son malade se conduire contrairement à ses prescriptions, le Sauveur semble dire : Jusqu’à quand viendrai-je en ta maison ? Jusqu’à quel point perdrai-je les soins de mon art, car j’ordonne une chose et tu en fais une autre ? « Il leur dit : Ce genre [de démons] ne peut se chasser que par la prière et le jeûne. »

En instruisant les Apôtres sur la manière dont le démon le plus méchant doit être chassé, Jésus-Christ nous donne à tous une règle de vie, afin que nous sachions que les tentations les plus fortes, provenant soit des esprits immondes, soit des hommes, doivent être vaincues par les jeûnes et les prières, et que la colère du Seigneur aussi, lorsqu’elle s’est allumée pour venger nos crimes, peut être apaisée par ce remède spécial. Or, le jeûne, en un sens général, consiste à s’abstenir non seulement des aliments, mais de tous les plaisirs charnels ; bien plus, à se défendre de toute affection au mal. Pareillement, la prière, en un sens général, ne s’entend pas seulement des paroles par lesquelles nous invoquons la clémence divine, mais aussi de tous l !es actes que nous accomplissons avec la dévotion de la foi pour servir notre Créateur.

La commémoraison de la bienheureuse Vierge Marie de la Merci, qui institua elle-même, sous ce vocable, l’Ordre pour le rachat des captifs.

Sanctoral 

La Bienheureuse Vierge Marie de la Merci

C’était au temps où la plus vaste et la plus belle partie de l’Espagne était soumise au joug barbare des Sarrasins. D’innombrables fidèles, retenus dans une captivité douloureuse, étaient grandement exposés à renier la foi chrétienne et à compromettre leur salut éternel. La bienheureuse Reine du ciel, voulant apporter remède à des maux si grands et si nombreux, manifesta sa très ardente charité pour leur délivrance. Saint Pierre Nolasque, renommé par sa piété autant que par ses richesses, se livrait à de saintes méditations, et s’ingéniait sans cesse à découvrir comment il adoucirait les épreuves d’un si grand nombre de Chrétiens, soumis à la domination des Maures.

La bienheureuse Vierge lui apparut elle-même avec un visage bienveillant et lui fit connaître combien il serait agréable à son Fils unique et à elle-même, s’il fondait en son honneur un Ordre religieux ayant pour but d’arracher les captifs à la tyrannie des Turcs. Encouragé par cette vision céleste, l’homme de Dieu sentit son cœur s’embraser d’une ardente charité ; il n’eut plus qu’un seul désir, celui de se livrer lui-même, et de consacrer l’Ordre qu’il instituerait, à la pratique de cet amour généreux par lequel chacun donnerait sa vie pour ses amis et son prochain. La même nuit, la très sainte Vierge apparut aussi au bienheureux Raymond de Pennafort et à Jacques, roi d’Aragon, leur donnant avis d’instituer un Ordre religieux, et leur persuadant de concourir par leur fortune à la fondation d’une si belle œuvre. Pierre accourut aussitôt se jeter aux genoux de Raymond, son confesseur, et lui fit tout connaître ; l’ayant trouvé instruit lui-même de toutes ces choses par la révélation céleste, il se soumit très humblement à sa direction. Le roi Jacques survenant, décida de mettre à exécution ce que la bienheureuse Vierge Marie lui avait également révélé. Après en avoir conféré entre eux, tous tombèrent d’accord, et entreprirent de fonder un institut en l’honneur de la Vierge Mère, sous le vocable de sainte Marie de la Merci ou de la rédemption des captifs. En conséquence, le dix du mois d’août, l’an du Seigneur mil deux cent dix-huit, le roi Jacques décréta l’établissement de cet institut, dont ces saints hommes avaient conçu le projet.

Ceux qui voulaient en faire partie devaient s’engager, par un quatrième vœu. à rester comme otage au pouvoir des païens, si la délivrance des Chrétiens l’exigeait. Le roi leur concéda le privilège de porter sur la poitrine ses propres armes, et s’occupa de faire approuver par Grégoire IX un institut et des vœux de religion, inspirés par une si sublime charité envers le prochain. Dieu lui-même, par l’intermédiaire de la Vierge-Mère, donna l’accroissement à cette œuvre, car elle se répandit avec beaucoup de rapidité et de succès sur toute la surface de la terre, et vit fleurir des héros de sainteté, des hommes d’une charité et d’une piété incomparables, se dévouant à recueillir les aumônes des Chrétiens pour racheter leurs frères, et à se donner souvent eux-mêmes comme rançon pour délivrer un grand nombre de captifs. Afin de rendre à Dieu et à la Vierge Mère de dignes actions de grâces pour un si grand bienfait et pour une institution si secourable, le Siège apostolique a permis de célébrer cette Fête particulière et de réciter cet Office, après avoir accordé à l’Ordre lui-même des privilèges presque sans nombre.

A San-Severino, dans les Marches, la mise au tombeau de saint Pacifique, prêtre de l’Ordre des Frères Mineurs, et confesseur, homme d’une admirable patience, célèbre par son amour pour la solitude.

Saint Pacifique de San Sévérino, Confesseur, Premier Ordre Franciscain

De son vrai nom Charles-Antoine Divini, saint Pacifique de San Sévérino est orphelin de ses deux parents dès l’âge de trois ans, il est élevé par un de ses oncles.

À 17 ans, il rejoint les Franciscains et sept ans plus tard il est ordonné prêtre franciscain dans la Marche d’Ancône en Italie. Professeur de philosophie, il fut aussi un brillant prédicateur. A trente-cinq ans, il devient infirme, impotent, sourd et aveugle. Il doit alors cesser toute activité extérieure.

Il passe les 30 dernières années de sa vie dans cet état de souffrance, occupé exclusivement à la prière et connait de nombreux épisodes d’extases. Il grandit ainsi dans une intense vie intérieure offrant à Dieu ces souffrances qui l’attachaient à la croix du Christ, comme les stigmates de son Père saint François.

Il meurt le 24 septembre 1721. Le Pape Pie VI le béatifie le 4 août 1786 et le Pape Grégoire XVI le canonise le 26 mai 1839.

Martyrologe

La commémoraison de la bienheureuse Vierge Marie de la Merci, qui institua elle-même, sous ce vocable, l’Ordre pour le rachat des captifs. Son apparition a été mentionnée le 4 des ides d’août (10 août).

A Brescia, la mise au tombeau de saint Anathalon évêque. Disciple du bienheureux Apôtre Barnabé, il lui succéda comme évêque de l’église de Milan.

En Pannonie, saint Gérard, évêque du siège de Moriséna et martyr, appelé l’apôtre des Hongrois; il était patrice de Venise. Comme il se rendait de Csanad à Albe-Royale, il fut attaqué près du Danube par les infidèles, lapidé et enfin percé d’une lance; il fut ainsi le premier à illustrer sa patrie par un glorieux martyre.

A Autun, l’anniversaire des saints martyrs Andoche prêtre, Thyrse diacre et Félix. Envoyés d’Orient par le bienheureux Polycarpe, évêque de Smyrne, pour évangéliser la Gaule, c’est là qu’ils sont cruellement flagellés et suspendus les bras retournés, durant tout un jour, puis jetés dans le feu, mais sans en être brûlés; enfin ou leur brisa le cou avec des barres de bois, c’est ainsi que les très glorieux martyrs obtiennent la couronne.

En Egypte, la passion de saint Paphnuce et de ses compagnons martyrs. Paphnuce, qui vit dans le désert, apprenant que beaucoup de chrétiens étaient détenus dans les chaines, vient de lui-même, poussé par l’Esprit de Dieu, se présenter au préfet, et fait ouvertement profession de pratiquer la religion chrétienne; aussitôt jeté dans les fers, il est tourmenté très longtemps sur le chevalet, et envoyé avec beaucoup d’autres à Dioclétien, qui le fait clouer à un palmier; les autres périssent par le glaive.

En Chalcédoine, quarante-neuf saints martyrs, qui, après le supplice de sainte Euphémie sous l’empereur Dioclétien, furent condamnés aux bêtes; mais comme par la protection de Dieu, ils n’en recevaient aucun mal, ils furent enfin mis à mort par le glaive et s’en allèrent au ciel.

Dans la cité des Arvernes, en Gaule, la mise au tombeau de saint Rustique, évêque et confesseur.

A Flay, au territoire de Beauvais, saint Germer, prêtre et abbé.

A San-Severino, dans les Marches, la mise au tombeau de saint Pacifique, prêtre de l’Ordre des Frères Mineurs, et confesseur, homme d’une admirable patience, célèbre par son amour pour la solitude. Il a été inséré au catalogue des saints par le pape Grégoire XVI.

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