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Nigéria : cent élèves libérés après l’enlèvement de masse dans une école catholique

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Le 21 novembre, 303 élèves avaient été enlevés au pensionnat St. Mary’s au Nigéria

L’Association chrétienne du Nigeria a confirmé la libération de cent élèves enlevés le 21 novembre au pensionnat catholique Sainte-Marie de Papiri, dans l’État du Niger. Cette information a été corroborée par le porte-parole de la présidence nigériane, Sunday Dare, bien que les autorités n’aient pas précisé les conditions de leur libération.

Les circonstances de la libération restent floues

On ignore encore si les enfants ont été libérés par leurs ravisseurs, à la suite de négociations ou lors d’une opération de sécurité. Selon une source onusienne, les élèves libérés ont été remis aux autorités locales, et ils sont arrivés à Abuja.

« Nous avons prié et espéré son retour ; si cela se confirme, c’est une nouvelle réconfortante », a réagi Daniel Atori , porte-parole de l’évêque Bulus Yohanna du diocèse de Kontagora, qui supervise l’établissement. « Cependant, nous n’avons reçu aucune information officielle ni aucune notification du gouvernement fédéral », a-t-il ajouté.

L’enlèvement du 21 novembre

Lors de l’attaque du 21 novembre, des hommes armés ont enlevé au moins 303 élèves et 12 enseignants de l’école primaire et secondaire catholique Sainte-Marie. Cinquante élèves ont réussi à s’échapper immédiatement après l’enlèvement. Il s’agit de l’un des plus importants enlèvements de masse jamais enregistrés au Nigéria, un pays ravagé par ce phénomène.

Environ 165 personnes sont toujours présumées être prises en otages, dont des élèves, certains âgés d’à peine six ans, et des membres du personnel scolaire portés disparus.

Un phénomène qui ravage le Nigéria

Ce kidnapping a une fois de plus mis en lumière l’insécurité qui règne dans le nord du Nigeria, où des bandes armées ciblent fréquemment les écoles pour y perpétrer des enlèvements de masse et extorquer des rançons. Les enlèvements de masse sont monnaie courante dans le pays et sont généralement commis par des bandes criminelles islamistes qui réclament des rançons.

Depuis 2014, date à laquelle des militants de Boko Haram ont enlevé plus de 200 jeunes filles à Chibok, dans l’État de Borno (nord-est du pays), la vague d’enlèvements dans les écoles nigérianes n’a jamais cessé. Dix ans plus tard, environ 90 d’entre elles sont toujours portées disparues.

Attention internationale

L’attaque contre l’école catholique a mis en lumière les persécutions antichrétiennes persistantes au Nigéria, entrainant le feu des critiques du président américain Donald Trump concernant ses mauvais traitements infligés aux chrétiens.

Dimanche dernier, une délégation du Congrès américain a rencontré le conseiller à la sécurité nationale du Nigéria, Nuhu Ribadu, à Abuja, où « les discussions ont porté sur la coopération en matière de lutte contre le terrorisme, la stabilité régionale et le renforcement de l’alliance de sécurité entre le Nigéria et les États-Unis ».

Nsango ya Bisu

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