Ils s’aiment, un peu, à la folie, passionnément… pas du tout.
Autant chez les Républicains que chez les socialistes, ils nous rejouent Petits meurtres entre amis, entre phrases assassines et exclusions fratricides.
Il y a quelques jours, c’était Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate acariâtre à la primaire de la droite, qui demandait l’exclusion de Jean-Frédéric Poisson, son adversaire opiniâtre, pour des propos outrageants envers le lobby qui n’existe pas. Aujourd’hui c’est Rachida Dati, supporter de la candidature de Nicolas Sarkosy à cette primaire meurtrière, qui demande l’exclusion de l’exécutrice des basses œuvres NKM pour des propos fleurant bon l’amour fraternel à la mode de Caïn !
Le 4 novembre, L’ImMonde journal révélait la teneur d’une conversation, en 2013, entre NKM et Bernard Squarcini, le chef du renseignement de l’époque, surveillé par les policiers :
“Bon, allez, tu me tues Rachida et Fillon. […] Parce que Rachida on n’en veut plus. […] Basta crapoto», réclame Bernard Squarcini. NKM répond : «Je vais te dire, le meilleur moyen de la tuer, c’est d’éteindre.» Et un peu plus tard les deux correspondants plaisantent en évoquant l’identité du père de la fille de Rachida Dati. «C’est vraiment une…» lâche alors NKM, sans finir son propos.
Fureur de l’ex-garde des Sceaux, Rachida Dati, invitée de BFMTV : “Je considère que la classe politique doit la mettre hors-jeu, elle doit la mettre à l’Index, elle doit lui demander des comptes”.
Bon, chez les copains socialistes, ce sont aussi les liaisons dangereuses. Le sentiment affectueux qu’ils se vouent n’est pas vraiment à la hauteur de leur philanthropie affichée envers l’humanité entière.
Invité de RTL ce matin, Benoît Hamon a multiplié les petites phrases assassines et coups de couteaux dans le dos envers ses partenaires à la rose, Hollande et Valls. L’un s’est vu rappeler ses échecs et son impopularité et l’autre a été considéré comme un clone du premier. Ambiance !
Petit voyage en la cour démocratique de la République française !
Francesca de Villasmundo
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