Un homme condamné pour des menaces à l’encontre de la juge Bénédicte de Perthuis.
Vois-tu lecteur, je m’attendais à voir comparaître au tribunal de Bobigny un dangereux terroriste. Un vrai, un dur, un balafré. Un spécialiste en explosifs, un preneur d’otages professionnel…
Au lieu de ça, nous avons vu dans le box Gérard B., 76 ans, qui, je suis prêt à le parier, n’avait jamais mis les pieds dans un tribunal auparavant. Son crime ? Avoir publié sur X une image de guillotine avec les mots suivants : « voilà ce que mérite cette salope ».
N’étant pas l’arbitre des élégances, je ne me prononcerai pas sur le propos de Gérard. Toutefois, on ne peut pas dire que la liberté d’expression progresse dans notre pays.
Car Gérard n’a en réalité pas menacé. Il a exprimé sa colère et indiqué comment, selon lui, devrait s’exercer la Justice à l’endroit de Bénédicte de Perthuis. Sauf que, même ça, c’est désormais interdit.
Dans son réquisitoire, le procureur argue de façon honteusement fallacieuse qu’avec ce genre de propos, des fonctionnaires dans l’exercice de leurs fonctions ont eu la tête tranchée.
Si cela préoccupait réellement le procureur, il devrait sévèrement condamner tous les immigrés entrant illégalement sur notre territoire qui sont pour le coup de véritables dangers potentiels. Qu’il me soit permis de rappeler que rien n’a été fait en amont pour protéger les victimes de cette barbarie d’un autre âge, et rien de sérieux non plus n’a été fait pour établir les responsabilités à posteriori.
Corrigez-moi si je me trompe, mais je n’ai nullement entendu parler de révocation de fonctionnaires de l’Éducation nationale, alors que cela me semblerait être la sanction minimale après de telles atrocités.
En conclusion (qu’on me pardonne ce manque de modestie que j’espère passager), je constate que j’avais vu juste lorsque je disais dans un précédent article https://www.medias-presse.info/les-juges-ont-peur-par-jacques-frantz/203453/ que les prétendues menaces étaient du théâtre, et que les gauchistes sont des champions toutes catégories en victimisation.
Car si la menace contre la juge, c’est papy Gérard, je crois qu’on va pouvoir bientôt alléger le dispositif de protection policière établi à seule fin de lui faire croire qu’elle est devenue quelqu’un d’important.
Cela dit, qu’on puisse instrumentaliser ad nauseam des assassinats effroyables alors que rien n’est vraiment fait pour les empêcher laisse à penser qu’il y a quelque chose de bien pourri en Macronie.
Jacques Frantz
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