Antonietta Raco, qui « souffrait de sclérose latérale primaire », a ressenti « un sentiment inhabituel de bien-être » après s’être baignée dans la source de Lourdes en 2009.
« Une sclérose latérale primitive » guérie
Comme l’a dit Chesterton, « la chose la plus incroyable à propos des miracles est qu’ils se produisent », et cela continue d’être le cas à Lourdes. Parmi la multitude de miracles physiques et surtout spirituels, certains sont officiellement reconnus après un long processus médical et scientifique. Hier, le Sanctuaire Notre-Dame de Lourdes a officiellement reconnu le 72ème miracle.
L’annonce a été faite par le père Michel Daubanes, recteur du sanctuaire, mercredi 16 avril. Le miracle, désormais reconnu mais qui a eu lieu il y a 15 ans, concerne une Italienne qui a été guérie d’une maladie neuromusculaire rare.
Antonietta Raco « souffrait d’une sclérose latérale primitive » mais a été « guérie en 2009 lors de son pèlerinage à Lourdes », selon le communiqué du Sanctuaire .
Le diocèse italien de Tursi-Lagonegro, où vit Raco, a également publié une déclaration sur le miracle. Il est indiqué qu’après s’être baigné dans les eaux de Lourdes en 2009, Antonietta Raco « a commencé à se déplacer de manière autonome [après quoi] les effets de la tristement célèbre maladie ont disparu immédiatement et définitivement ».
Par la suite, l’évêque du diocèse « a ordonné la création d’une commission médico-théologique et la nomination d’un délégué épiscopal pour effectuer le discernement ecclésial nécessaire concernant la prétendue guérison miraculeuse ».
« Après une longue période d’enquête détaillée, le Comité médical international de Lourdes a, à son tour, déclaré que les connaissances scientifiques concernant la guérison de la dame étaient médicalement inexplicables », a déclaré le diocèse.
Le journal italien La Gazzetta del Mezzogiorno a rapporté le jour même de l’annonce du sanctuaire et du diocèse que le médecin de Raco avait décrit la guérison comme « un phénomène scientifiquement inexplicable ».
Antonietta Raco elle-même aurait décrit « une sensation inhabituelle de bien-être » après s’être baignée dans la source de Lourdes en 2009.
« Grâce à Dieu, qui par ce signe divin a une fois de plus manifesté sa présence parmi son peuple », a déclaré le diocèse.
Léo Kersauzie
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