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Régénérer les cerveaux : un challenge possible à gagner

Les recherches sur la maladie d’Alzheimer vont bon train en ce moment. Il a été découvert très récemment que les statines pouvaient prévenir l’apparition de cette maladie. Ces médicaments anti-cholestérol font l’objet d’un encadrement très strict en raison des abus de prescription et de leur coût. L’apparition d’une albuminurie précède l’arrivée de cette maladie. Les personnes qui ne dorment pas suffisamment sont plus facilement atteints que le reste de la population. Enfin un chercheur canadien du nom de Guy Massicotte a trouvé que cette pathologie est liée à une accumulation de phosphates. Il déclare avoir trouvé le traitement chélateur (évacuateur).

Cependant il y a lieu d’être stupéfié des découvertes du Professeur Edik Rafailov, de l’Aston University à Birmingham. Il a mis au point de minuscules cerveaux à partir des cellules souches de Yamanaka dont nous avons parlé souvent. Ce sont des cellules servant à l’horripilation (poils qui se dressent au froid) ; modifiées génétiquement, elles peuvent s’orienter vers l’ensemble des tissus ; en l’occurrence les neurones  Elles ont été rassemblées en grappes de la même structure que le cerveau. Leur taille est de 2 mm. L’idée est d’implanter ces petits amas dans les cerveaux lésés par exemple après un accident. Mais surtout est visée la maladie d’Alzheimer et la démence sénile. Les chercheurs pensent que ces ensembles bien sûr, ne pourraient en aucun cas faire revenir les souvenirs anciens. En revanche une telle thérapeutique  éviterait les dégénérescences cérébrales et permettrait de prolonger la vie ; ceci en la joignant à des médicaments appropriés.

Toutefois le professeur se dit certain de réhabiliter en quelque sorte des zones détruites par la maladie. « Ce n’est pas de la science-fiction » dit-il. De plus travailler dans ce sens est absolument nécessaire dans la mesure où à partir de 2040, 1 million 200.000 personnes seront atteintes de démence sénile en Angleterre ; ce terme étant utilisé pour désigner les conséquences d’un ensemble de maladies comme l’Alzheimer, le Parkinson ou l’alcoolisme.

Sur le plan chirurgical pur, l’implantation de tels amas cellulaire apparaît comme relativement facile. Les premiers bénéficiaires pourraient être les chimpanzés ; en effet tout récemment il a été découvert que ces animaux peuvent être atteints de la maladie d’Alzheimer.

Cette nouvelle a été bien accueillie par les responsables des recherches de la maladie d’Alzheimer. Toutefois, ils estiment que de nombreux obstacles restent à surmonter. Le problème du rejet pourrait être évité en prenant les cellules souches sur le patient lui-même.

Longue vie à tous !

Jean-Pierre Dickès

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