L’archevêque de Mexico, Norberto Rivera, a demandé à ses fidèles « de respecter la vie humaine dès la conception et la préserver jusqu’à sa plénitude car elle est sévèrement menacée par la faim, l’insalubrité, la violence, la contraception, l’avortement, l’euthanasie ou la manipulation des embryons ».
Pendant son homélie du dimanche, prononcée à la Cathédrale de Mexico, Mgr Rivera a affirmé que « l’église obéissante au Christ, son maître, ne peut pas se taire face à ces menaces et doit proclamer en toute liberté le projet de Dieu ».
Ce qui attire notre attention c’est sans doute le courage avec lequel ce prélat a rappelé à ses fidèles qu’ils devaient « être cohérents dans la foi, que ce soit en public ou en privé, et qu’ils ne pouvaient pas se trahir soi-même, en encouragent de projets de mort ». Ainsi, il a souligné que « les fidèles sont au contraire obligés de soutenir tout projet qui encourage le développement de la vie humaine pendant toutes les étapes et en toute circonstance ».
Rappelons-nous que le Mexique est un pays majoritairement catholique et en dépit du rôle politique que l’Eglise maintient encore dans le pays de Notre Dame de Guadalupe, le Congrès maçonnique a dépénalisé l’avortement en 2007. Pour l’instant c’est juste dans la Ville de Mexico que cette loi inique est appliquée, obligeant hôpitaux publics et institutions de la santé à offrir ce « service ».
Si cette loi a été votée, c’est à cause de l’influence des groupements féministes, les divisions au sein des partis politiques et le triomphe du parti de la révolution démocratique (PRD, socialiste).
Fort heureusement, les mexicains des autres états du Mexique (31 au total), se sont rassemblés afin de faire pression auprès des congrès locaux et obliger aux parlementaires de ne pas toucher à la vie de l’enfant à naître.
Les catholiques du Mexique résistent, et nous espérons que cela inspirera à bien d’autres.
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