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Robert Ménard rétablit l’honneur des Français à propos de la guerre d’Algérie et débaptise une rue: 19 mars 1962

Robert Ménard, le maire de Béziers, l’homme qui résiste aux oukases contre sa crèche de la mairie, est encore l’homme qui veut rétablir la vérité historique et française, mais cela, on s’en doute ne plait pas à la pensée unique, la seule admise dans les médias :

07/12/2014 – 09h00 Béziers (Lengadoc-info.com) – C’est le dernier « scandale » à Béziers, Robert Ménard veut faire rebaptiser la rue du « 19 mars 1962 » en rue du « Commandant Hélie Denoix de Saint Marc ».

Une décision qui visiblement ne fait pas plaisir à tout le monde. Dans une tentative de discréditer l’initiative du maire de Béziers, le Midi Libre a publié un article ce vendredi donnant la parole aux représentants départementaux de la Fédération Nationale des Anciens Combattants d’Algérie, Maroc et Tunisie (FNACA) qui, bien entendu sont choqués par la décision de Robert Ménard. Le Midi Libre conclut ainsi : « Car le 19 mars 1962 est emblématique pour tous ceux qui ont eu vingt ans dans les Aurès. Cette date marque, au lendemain de la signature des accords d’Évian, la fin des combats en Algérie. Depuis 1963, la FNACA l’a choisie pour rendre hommage aux victimes des combats en Afrique du Nord ».

Bien entendu, à aucun moment l’article du Midi Libre ne précise que la FNACA est une association à tendance de gauche, qu’elle a longtemps était proche du Parti Communiste. Le choix de la FNACA de commémorer le 19 mars comme la fin de la guerre d’Algérie est contestée par la plupart des associations d’anciens combattants, à commencer par l’Union Nationale des Combattants ou encore l’Union Nationale des Parachutistes.

Le 19 mars 1962 marque tellement bien la fin des combats en Algérie que, quelques jours après cette date, l’Armée Française va bombarder le quartier européen de Bab el Oued à Alger. Une semaine après le 19 mars, ce sont plus d’une soixantaine de Pieds-Noirs qui tomberont sous les balles des militaires français dans la rue d’Isly. Cinq mois après le 19 mars, des centaines de Pieds Noirs seront massacrés par le FLN à Oran, les militaires français témoins des tueries recevront des ordres leur interdisant d’intervenir.

Mais nous savons bien que les porteurs de valise du FLN, ceux qui trahissaient les Français en Algérie continuent avec vaillance et sans désemparer leur sale boulot avec les encouragements de la plupart des médias serviteurs zélés de la police de la pensée.

Hélie Denoix de Saint-Marc a été résistant et déporté durant la Seconde guerre mondiale; officier d’active parachutiste de l’armée française, Hélie de Saint Marc s’illustre d’abord en Indochine.  Durant la guerre d’Algérie il se distingue encore par son dévouement et son héroïsme. Déchiré d’avoir eu à abandonner les partisans de la France au Vietnam, il refuse de laisser le même phénomène se reproduire en Algérie avec les Harkis notamment. Commandant par intérim du 1er régiment étranger de parachutistes, il a pris part à la tête de son régiment au putsch des généraux en avril 1961. Pour cela il restera en prison durant 5 ans. Il sera finalement grâcié en 1966 puis fait Grand- Croix de la légion d’honneur par Nicolas Sarkozy en 2011 et meurt en 2013.

E.D.

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