Mardi, l’Alliance Peace and Freedom organisait une conférence de presse au Parlement européen dont l’intervenant central, introduit par l’eurodéputé allemand Udo Voigt, était M. Hassan Sakr, chargé des relations extérieures du SSNP, le parti social-nationaliste syrien connu aussi en France sous le nom de parti populaire syrien.
Ce parti pan-syrien est représenté à la fois au Liban et en Syrie mais aussi en Jordanie. Une autre particularité de ce parti, liée à l’histoire du Proche-Orient, est de disposer d’une milice armée qui déploie en ce moment environ 6.000 combattants en Syrie qui se battent aux côtés de l’armée syrienne et des milices du Hezbollah.
M. Hassan Sakr est venu mettre en garde contre le terrorisme wahhabite qui a créé le chaos en Syrie et plus largement au Proche-Orient, et qui s’exporte maintenant en Europe. Le représentant du SSNP a également souligné les collusions entre les réseaux terroristes, la Turquie et Israël, ces deux pays ouvrant leurs hôpitaux aux djihadistes ramenés blessés de Syrie. Enfin, M. Hassan Sakr a rappelé que lorsque l’Occident pénalise le gouvernement syrien, c’est tout le peuple syrien qui en fait les frais.
A cette même tribune du Parlement européen, Roberto Fiore, président de l’Alliance for Peace and Freedom, a expliqué qu’il ne s’agissait pas simplement d’intérêt pour la défense du peuple syrien mais aussi pour la sécurité de l’Europe. “Des terroristes sont infiltrés parmi les immigrés qui arrivent en Italie au départ de la Libye, tous les experts le confirment.”, a-t-il déclaré, avant d’ajouter “Si la Syrie tombe, l’Europe tombera à son tour.”
Le général Synadinos, eurodéputé grec, a conclu en rappelant également le coût colossal pour l’Europe de la supercherie qui sert d’accord entre la Turquie et l’UE au sujet de l’immigration.
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