Le président des États-Unis accuse le banquier d’origine hongroise et son fils, partisans du Parti démocrate, d’avoir incité à des manifestations populaires dans le pays : « George Soros et son fils doivent être inculpés. Nous ne les laisserons pas déchirer l’Amérique. »
Donald Trump s’en prend à George Sors et à son fils Alex. Le président américain accuse le magnat et philanthrope d’origine hongroise et son fils d’avoir provoqué des manifestations qui secouent le pays, et réclame des sanctions sévères.
L’attaque de Trump contre Soros
« L’investisseur et philanthrope George Soros devrait être inculpé, ainsi que son « merveilleux fils d’extrême gauche », en vertu de la loi RICO (Organized Crime Influenced Corrupt Organizations Act) pour leur soutien à des manifestations violentes aux États-Unis », a écrit Trump sur Truth. « Nous ne permettrons plus à ces fous de détruire l’Amérique, sans même lui donner une chance de respirer et d’être libre. »
Il a ensuite ajouté que « Soros et son groupe de psychopathes ont causé de graves dommages à notre pays. » « Soyez prudents, nous vous surveillons », a conclu l’occupant de la Maison Blanche.
Trump et Soros, jamais amis
Le président américain n’a jamais été très favorable à George Soros. Un sentiment largement partagé par le banquier né à Budapest, donateur de longue date du Parti démocrate. En mars dernier, la Maison Blanche a accusé Soros d’avoir manipulé le krach boursier qui a causé des dommages considérables, notamment à Tesla et Elon Musk.
« Je crois que Soros a joué un rôle dans cette affaire », avait déclaré le magnat à l’époque, « spéculant une fois de plus sur les Américains ».
Qu’est-ce que la loi Rico ?
La loi RICO (Racketeer Influenced and Corrupt Organizations Act) est une loi fédérale américaine de 1970 visant à lutter contre le crime organisé, notamment les mafias. Elle prévoit des sanctions pénales et civiles sévères pour ceux qui participent à un ensemble d’activités criminelles, c’est-à-dire à au moins deux crimes commis sur une période de dix ans au sein d’une structure organisée. Les activités visées par la loi comprennent la fraude, l’extorsion, le trafic de drogue et d’autres crimes.
Des poursuites peuvent être engagées si une personne commet au moins deux des crimes spécifiés par la loi sur une période de dix ans. Des sanctions civiles et pénales sont possibles. Les sanctions pénales peuvent inclure des peines d’emprisonnement et des amendes, tandis que les sanctions civiles peuvent accorder à la victime une indemnisation pouvant atteindre trois fois le préjudice subi.
Francesca de Villasmundo
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