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Cardinal ‘Tucho’ : pas de repentance ni pour Fiducia Supplicans ni pour son livre pornographique

Le pape François et le cardinal Fernandez dit 'Tucho'
Le pape François et le cardinal Fernandez dit ‘Tucho’

Assailli de critiques de tout côté tant en raison de Fiducia supplicans qui autorisé les bénédictions des duos d’invertis que pour son livre La Pasíon Mística. espiritualidad y sensualidad, le cardinal ‘Tucho’ contre-attaque.

‘Tucho’ le prélat ami de Jorge Mario Bergoglio, et l’homme aux multiples scandales

Víctor Manuel Fernández, le cardinal appelé par François pour présider le dicastère de la doctrine de la foi et qui a ébranlé l’Église avec la publication de Fiducia supplicans qui autorise les bénédictions des couples de concubins et des couples formés par des personnes homosexuelles, n’a pas l’intention de faire un pas en arrière. Ni sur Fiducia ni sur son livre La Pasíon Mística. Espiritualidad y sensualidad (La passion mystique. Spiritualité et sensualité).

Après les critiques et les refus d’appliquer Fiducia supplicans de diverses conférences épiscopales notamment africaines, ‘Tucho’ a dû faire face à un second front de critiques ces derniers jours : certains extraits de son livre La passion mystique. Spiritualité et sensualité écrit en 1998 ont fait surface. A leur lecture, on comprend pourquoi le Vatican bergoglien, téméraire en nommant Victor Fernadez mais pas stupide, avait occulté dans la bibliographie de ‘Tucho’ cet ouvrage qui se veut mystico-spirituel alors qu’il est salace et blasphématoire.

Cependant, malgré l’embarras suscité au Vatican par ces deux affaires, le cardinal argentin persévère et signe, sans remord ni regret. Il a accordé aujourd’hui une interview à La Stampa pour contre-attaquer.

L’empire bergoglien, via ‘Tucho’, contre-attaque

Dans cet entretien, le cardinal argentin semble intolérant aux critiques qu’il a reçues à l’égard de Fiducia supplicans et du communiqué publié le 4 janvier dans le but d’en clarifier le contenu.

Dans l’interview, en effet, il a écarté sans grande considération ceux qui exprimaient des doutes. « Cette déclaration ressemble à une catéchèse pour adolescents », a déclaré Fernández, tout en étant conscient que la protestation contre le contenu de la Déclaration émanait de nombreuses conférences épiscopales, notamment africaines, et de différents diocèses du monde entier.

Le communiqué qui indiquait un maximum de 10 à 15 secondes pour ces nouvelles bénédictions a été rédigé, affirme le cardinal argentin, parce que « certains ont écrit qu’ils ne comprenaient pas concrètement comment elles devaient se produire » et donc « pour ne laisser aucun doute ». Le texte du 4 janvier n’a cependant pas été suivi de réactions satisfaites de la part des évêques qui avaient froidement accueilli Fiducia supplicans.

La typologie des bénédictions : une vie apostolique spontanée sur les trottoirs

« La bénédiction, au sens de bénédiction « pastorale », non liturgique, ne peut être ni sacrilège ni blasphématoire », insiste Fernández dans l’entretien, réitérant l’élargissement du concept de bénédiction qu’il a lui-même décidé avec Fiducia supplicans et dont on ne trouve aucune trace dans les documents qui abordent le même thème, comme le Sacramentum caritatis de Benoît XVI. Cette différenciation n’a pas été discutée lors du Synode sur la synodalité qui, de toute façon, se terminera en octobre prochain. « La Déclaration nous rappelle qu’il existe aussi une vie apostolique spontanée sur les trottoirs », a déclaré le cardinal argentin.

À ceux qui accusaient les bénédictions arc-en-ciel d’être sacrilèges, ce qu’elles sont sans aucun doute possible, le préfet plus lgbt que catholique a répondu qu’ « un sacrilège ou un blasphème serait de communier avec la haine dans le cœur, ou d’accepter qu’un être humain soit emprisonné ou tué uniquement en raison de son orientation sexuelle ».

A l’appui de sa conception tout-à-fait étrangère à la doctrine catholique, il a souligné la continuité de doctrine de ces cinquante dernières années conciliaires en rappelant que, bien avant Fiducia supplicans, le Catéchisme de l’Église catholique promulgué par Jean-Paul II en 1992 était déjà explicite en condamnant ces attitudes, écrivant que les personnes homosexuelles « doivent être accueillies avec respect, compassion, délicatesse. Tout signe de discrimination injuste sera évité à leur égard. »

Le livre du scandale

Fernández a également répondu sur la controverse née de la diffusion des chapitres de son livre La passion mystique. Spiritualité et sensualité dans lequel, en plus de décrire en détail les organes et les actes sexuels, il demandait « si ces particularités de l’homme et de la femme dans l’orgasme se produisent également d’une manière ou d’une autre dans la relation mystique avec Dieu ». Mais dans un autre passage, le théologien argentin, alors âgé de 36 ans, décrit « une expérience d’amour, une rencontre passionnée avec Jésus, dont m’a parlé un adolescent de seize ans ».

Le cardinal a déclaré à La Stampa : « Il n’y a pas d’erreurs théologiques, mais j’avais déjà demandé son retrait et aujourd’hui je l’écrirais différemment. » En juillet dernier, lorsque la nomination de Fernández comme préfet pour la doctrine de la foi a été annoncée et que la liste de certaines de ses publications a été jointe, le titre de 1998 n’était pas inclus.

Le prélat a avoué au journal turinois qu’il se sentait attaqué : « se sentir détesté n’est pas agréable, surtout parce qu’il n’y a pas d’éléments aussi terribles qui justifient cette dureté », a-t-il déclaré, affirmant avoir également reçu « trois fois des messages de menace ».

La repentance, c’est bien pour les fautes ou supposées fautes des autres et notamment des institutions catholiques, mais pas pour la publication de textes hérétiques et pornographiques. C’est la conclusion que l’on peut tirer des deux scandales auxquels doit faire face leur principal responsable, le cardinal Víctor Manuel Fernández dit ‘Tucho’, préfet de la Congrégation de la doctrine de la foi ‘conciliaire’ peut-on rajouter aujourd’hui tellement les documents de cette congrégation s’éloignent de façon impressionnante, dans l’ensemble comme dans le détail, de la théologie catholique.

Francesca de Villasmundo

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