Le président ukrainien Volodymyr Zelensky n’a pas le choix : s’il veut obtenir les jouets militaires qu’il réclame à différents chefs d’Etats, il doit donner l’impression qu’il se lance dans une grande opération anti-corruption. Ce qui n’est pas une mince affaire dans un pays où la corruption est érigée en système normalisé…
Qu’à cela ne tienne, Zelensky a convoqué caméras et photographes de presse pour immortaliser des descentes de police chez le milliardaire Igor Kolomoïski, l’un des hommes les plus riches d’Ukraine, ainsi que chez Arsen Avakov, ex-ministre de l’Intérieur, Arsen Avakov. Tous deux considérés jusqu’il y a peu comme des proches de Zelensky.
Igor Kolomoïski est soupçonné de détournement de 40 milliards de Hryvnia (un milliard d’euros environ au taux actuel) impliquant des compagnies pétrolières.
De hauts responsables du ministère de la Défense ont également fait l’objet de perquisitions.
La semaine dernière, ce sont les gouverneurs de cinq régions, quatre vice-ministres, le procureur général adjoint et le directeur adjoint du bureau du Président qui ont été limogés.
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