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Un cadeau du Ciel : les grands –parents

Quelle joie pour les enfants, de voir les vacances d’été approcher à grand pas ! Joie des sorties et balades, joie des cahiers qui s’empileront au grenier, joie des camps d’été et joie des retrouvailles de leurs familles élargies. Nous sommes peu de familles à avoir le bonheur et la chance d’habiter près de nos parents. Les familles sont maintenant éparpillées en France ou même à l’étranger.

Pourtant la présence des grands-parents est un puissant moyen d’éducation pour nos enfants, dont nous ne bénéficions que peu aujourd’hui. Autrefois les familles vivaient sous le même toit, et nous avons du mal à nous imaginer vivre tous les jours avec nos beaux-parents et parents ! Pour les enfants, la présence des grands-parents était rassurante, et la sagesse que les années leur avaient donnée servait à guider leurs petits enfants et à leur conter de beaux et nobles souvenirs. Les enfants avaient donc un complément d’éducation donné par les grands-parents. Quant aux mamans, la présence d’une femme plus âgée leur rendait de maints services, lorsque le travail aux champs, la participation à quelques bonnes œuvres ou les provisions les appelaient au dehors .Toutes les mamans rêvent de ces avantages, mais n’oublions pas les inconvénients qui découlaient de la vie sous le même toit : peu d’intimité familiale et conjugale, acceptation des petits heurts avec les grands-parents, des habitudes dérangeantes, des accès d’humeur, des réflexions sur notre manière d’agir différente ou sur notre vie qui est toujours plus facile que « dans le temps » !

Les grands-parents peuvent aujourd’hui venir appuyer nos remarques auprès des enfants, les prendre à part si leur manière d’agir est négative, nous soulager dans le travail de la maison, lors d’une naissance, ou d’un grand coup de fatigue : c’est un telle aide pour nous !

En retour, essayons d’emmener nos enfants chez leurs grands-parents, de leur donner des nouvelles et de les inviter chez nous. Et ceci malgré le fait que parfois, la promiscuité nous pèse  et que les caractères n’arrivent pas toujours à s’accorder. C’est un devoir de charité que nous avons envers nos parents qui nous ont donné la vie, et souvent la foi et qui nous ont élevés à la sueur de leur front. Il en est de même pour nos frères et sœurs, beaux-frères et belles-sœurs : cette attitude conservera une famille unie, et poussera nos enfants à faire de même, à nous entourer de piété filiale et à nous supporter les uns les autres. Quelle joie naturelle de se retrouver en famille, quelle joie pour les grands-parents de voir à nouveau leurs enfants sous le même toit, et quelle joie pour les petits-enfants de pouvoir revoir leurs cousins. Quelle joie surnaturelle, lorsque toute la famille réunie au pied de l’oratoire familial offre à son Dieu le temps d’une prière ou d’un chapelet.

Malgré tout, tentons d’éviter, parents et grands-parents, certains travers qui peuvent rendre ces vacances néfastes : la mauvaise humeur (due souvent à des nuits moins reposantes du fait de la promiscuité), les petites critiques des époux ou épouses devant leurs conjoints. Sachons lâcher du lest sur le ménage ou la qualité des repas, sur le nombre de bains des enfants ou la blancheur de leurs vêtements, sur la qualité des nuits et siestes. Il est vrai que ces vacances ne sont pas très reposantes surtout pour les mamans qui œuvrent à la cuisine très familiale et aux enfants excités par les cousinades… alors mieux vaut ne rester qu’une semaine, mais passer une semaine détendue et pleine de bons souvenirs. Veillons à conserver aussi un œil sur les cousinades, la confiance n’exclue pas le contrôle, séparons les filles des garçons dans les chambrées, et n’hésitons pas à nous méfier de certains chuchotements ou attitudes qui nous paraissent malhonnêtes : les cousins doivent se porter vers le haut, et non au mal. Soyons, nos enfants et nous-mêmes, des exemples pour la famille entière, car même les oncles et tantes ont un rôle à jouer dans l’éducation de leurs neveux et nos tenues, attitudes, paroles pourront avoir un effet de bon ou mauvais exemple.

Sur ces mots, bonne organisation de vacances et bon séjour en famille, dans la joie des vacances et de Dieu !

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