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Un hackathon pour bloquer les anti-sionistes sur les réseaux sociaux

Pendant un peu plus de 24h, les grandes salles de Mass Challenge, au centre de Jérusalem, ont accueilli le Hackathon 2017 organisé par Erez Benyamin, le dirigeant d’Israeli Hub.

Erez Benyamin explique :

« L’Hackathon est un concours qui a été mis en place dans le monde des nouvelles technologies. C’est un mélange de mots qui mixte marathon et hack, le monde du code informatique. »

Le ministère des Affaires étrangères est le partenaire professionnel de cette édition 2017 du Hackathon.

« C’est lui qui a proposé le challenge qu’on a lancé dans la communauté de la high-tech et des informaticiens. »

L’objectif ? Trouver une solution technologique qui permette de neutraliser toute critique d’Israël sur les réseaux sociaux.

« Il ne manque pas de gens compétents pour faire ce qu’on appelle du hacking. Là, en l’occurrence, ce qu’on cherche ce sont des solutions créatives que l’on pourrait utiliser de manière légale, à la fois avec les gens de bonne conscience, la communauté des usagers de ces plate-formes, comme avec les organisations gouvernementales ou non gouvernementales. L’idée est vraiment de créer un grand brainstorming pour essayer de trouver des solutions qu’on pourrait tous utiliser. »

« Israël est sur le dossier depuis un moment, en Europe, on commence seulement maintenant à s’intéresser à de nouvelles technologies et à les utiliser. »

« Toute la nuit, jusqu’au petit matin, les groupes vont travailler et tester leurs idées. Puis il y aura une première sélection pour déterminer qui monte en finale. Celle-ci se fait avec la participation d’un jury dont les membres viennent d’univers différents, souvent des meilleures entreprises israéliennes. Chacun amène sa vision singulière. »

« Il y a des gens ici qui viennent de grosses sociétés israéliennes de high-tech et qui peuvent eux-mêmes proposer de continuer l’aventure pour développer le projet en question. Ils trouveront certainement un financement pour pouvoir faire aboutir cette innovation-là. »

« Il y a des Israéliens, il y a des gens qui viennent de l’étranger ou qui sont particulièrement concernés. C’est un des premiers Hackathon qui existe dans ce domaine-là, et s’il y a des solutions intéressantes ici, il y aura encore beaucoup plus de gens qui participeront aux éditions suivantes. »

Parmi les participants, Estelle, qui effectue son stage de fin d’études dans le cadre du programme Massa, déclare à Times of Israël :

« On m’a contacté pour savoir si j’étais d’accord pour participer à ce challenge. J’ai trouvé ça beau de pouvoir aider Israël et les Juifs à pouvoir se défendre et à trouver une façon convenable et correcte avec les moyens légaux de réagir. »

« Mon équipe est formée uniquement de stagiaires que je ne connaissais pas avant. Nous faisons tous des stages dans différentes entreprises. Certains ont des profils de développeurs. L’idée est de trouver un système qui permette de bloquer les antisémites et les anti-sionistes sur les réseaux sociaux ou sur YouTube. »

« On cherche un moyen pour contrer tout ça, et pour cela on a besoin de créer quelque chose. Pour cela, nous avons besoin de développeurs. Parmi ces personnes issues de la high-tech, il y a des ingénieurs notamment, afin de pouvoir mettre en place une solution. Mon but à moi plus précisément sera plutôt de créer la communication, à qui on s’adresse, de quelle façon, par quel biais, tout ce qui a plus trait à la stratégie en fait. »

« Je trouve ça vraiment passionnant de pouvoir réfléchir sur quelque chose qui va être mis en place par la suite. C’est une fierté de faire aboutir un tel projet en tant que Juif. »

« Forcément, si je veux travailler en Israël par la suite, si ça peut m’ouvrir des portes, garder des contacts, c’est bien, puisqu’on travaille durant 24h avec un groupe, donc forcément des liens se créent. C’est dur, on réfléchit, on voit qui a les meilleures idées. C’est un bon moyen de créer par la suite aussi un petit réseau et de ‘socialiser’ avec les gens. »

« On est encore dans du brainstorming à ce stade car le cadre légal n’est pas bien défini et change d’un pays à l’autre. C’est une cause commune mais il faut tenir compte de législations différentes selon les territoires. On réfléchit à notre stratégie et forcément des idées différentes émergent. »

Ilan vient de Paris et a déjà une expérience dans le domaine :

« On est en contact avec les Renseignements généraux en France et les autorités communautaires juives, j’ai donc déjà un pied dedans. Il y a déjà des choses qui ont été faites et qui sont encore en train de se faire, que ce soit en France, en Israël ou même aux États-Unis. Mais aujourd’hui, je suis à la recherche d’une nouvelle approche. »

« Nous, en France, nous avons affaire à des gens qui sont dans la société, qui peuvent être virulents et très actifs contre Israël et les Juifs en général. Ils peuvent avoir une vie totalement normale, ne pas être inquiétés par les autorités, continuer à poster un contenu haineux tous les jours, nourrir des sites Internet qui peuvent être négationnistes sans être inquiéter par la justice. »

 

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