BFM jubile. Aux États-Unis aussi, les petits juges essaient de faire la loi. Ou plus exactement, ils essaient de corriger les lois qui ne conviennent pas aux mondialistes.
Voilà deux mois, l’agence de presse Associated Press (AP) s’est braquée en refusant de se conformer au décret présidentiel qui renommait le Golfe du Mexique en Golfe de l’Amérique. Il ne m’appartient pas de discuter du bienfondé de la mesure prise par Trump. En revanche, l’attitude des journalistes et des juges est révélatrice : en effet, chez ces gens-là, dès qu’une loi ne leur convient pas, ils s’évertuent à ne pas l’appliquer. C’est dans ce contexte qu’un juge a ordonné à la Maison Blanche de redonner à AP le plein accès au bureau ovale et à Airforce One et ce, – défense de rire – au nom de la liberté d’expression.
Mazette ! Ça se voit qu’on n’est pas en France.
En effet, ce n’est pas en France qu’un petit magistrat de préférence syndiqué donnerait l’ordre à Freluquet de rendre à Russia Today (1) son accréditation à l’Élysée et, par la même occasion les actifs qui lui ont été volés plus le plein droit d’exercer.
Sauf qu’en l’espèce, il ne s’agit pas, contrairement à ce que veut nous faire croire un petit juge, d’un problème de liberté d’expression. Ici, l’agence de presse refuse de se conformer à la loi. Oui, parce qu’un décret présidentiel, même signé par un président que l’on n’aime pas, a force de loi au moins jusqu’à ce qu’un organe législatif décide, le cas échéant de s’en saisir.
Tout ça pour dire que les journalistes et les juges se croient au-dessus des lois et comptent bien, dès lors qu’il s’agit de Trump, appliquer la loi à la carte.
Comme je l’ai dit en ouvrant mon propos, on a connu chez nous des journalistes et des juges beaucoup plus coulants avec l’exécutif. Loin de moi l’idée d’insinuer qu’il y aurait deux poids et deux mesures. Ce serait populiste, complotiste, et tout ce que vous voulez en « iste », je vous laisse chercher, je ne sais pas faire les bouquets.
Qu’on ne s’y trompe pas. En dépit de la touche humoristique que je tente de donner à ce billet, le sujet n’est pas léger.
Il nous faut bien prendre conscience que la lutte que nous mènent les mondialistes est une lutte à mort. On peut reprocher beaucoup de choses à Trump et, croyez-moi sur parole, je ne m’en priverai pas. Mais il faut bien comprendre que les mondialistes n’ont aucune intention de coexister avec nous. Ils veulent nous éliminer. Ils veulent nous empêcher de travailler, de nous déplacer avec les ZFE, de prier en persécutant l’Église, ou encore de nous exprimer en déployant un arsenal répressif contre la liberté d’expression.
Trump est certainement très perfectible mais il est actuellement le seul rempart contre un rouleau compresseur que rien ne semblait pouvoir arrêter. Du reste, à titre personnel, jamais je n’aurais pensé que Trump puisse être à nouveau élu. Car dans la lutte qui s’est engagée, malheur au vaincu.
En tout cas, malheur à nous si nous sommes vaincus.
Jacques Frantz
P.S. Qu’il me soit permis d’offrir aux lecteurs de MPI qui le souhaitent un podcast que j’ai enregistré seulement quelques heures avant l’attentat qui a failli coûter la vie au président des États-Unis. Le podcast s’appelle « la haine de Trump » et il est ici : https://jacquesfrantz.com/2024/07/14/la-haine-de-trump/
(1) Accessible an France uniquement via un VPN [Virtual Private Network / réseau privé virtuel] : https://francais.rt.com/
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