Un tribunal britannique a condamné un transgenre biologiquement homme pour avoir omis d’informer son partenaire de son sexe biologique avant un rapport sexuel. Cette affaire a relancé le débat juridique et social sur le consentement et l’identité de genre.
Une tromperie qui doit être punie
Un transgenre biologiquement homme de 25 ans a été condamné à une peine de prison au Royaume-Uni pour avoir trompé son partenaire sur son sexe biologique. Le tribunal a considéré que l’absence d’information à ce sujet constituait une forme de tromperie ayant une incidence pénale dans le contexte de leur relation.
Les faits se sont déroulés dans le cadre d’une relation amoureuse au cours de laquelle, selon la plainte, la victime n’a pas été informée que son partenaire était transgenre. Le tribunal britannique a conclu que cette omission invalidait le consentement donné à la relation intime, au regard de la législation en vigueur relative aux agressions sexuelles.
Cette décision a ouvert un vaste débat sur la nécessité de « criminaliser » les transgenres qui trompent leur conjoint en dissimulant leur réalité biologique.
Léo Kersauzie
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