« Du combat, seuls les lâches s’écartent ». [Homère]
Il y a quelques jours, nous relayions sur MPI l’annonce d’une messe (https://www.medias-presse.info/communique-du-cercle-franco-hispanique-paris-29-novembre-2025-messe-en-memoire-de-francisco-franco-bahamonde-et-jose-antonio-primo-de-rivera/211525/ ) qui devait être célébrée à Paris pour le repos de l’âme de José Antonio Primo de Rivera, fondateur de la Phalange espagnole, et du Général Francisco Franco, chef de l’État espagnol de 1939 à 1975.
Cette messe, initialement prévue pour le samedi 29 novembre, a finalement été annulée en raison des pressions exercées sur les lieux de culte sollicités.
Cette décision n’a rien d’anecdotique. Elle s’inscrit dans un climat de plus en plus lourd, où la prière catholique elle-même devient un acte surveillé, encadré, conditionné. Quelques jours auparavant, une messe dite à Verdun en mémoire du Maréchal Pétain avait déjà déclenché une hystérie politico-médiatique orchestrée, dont les conséquences ne se sont pas fait attendre.
La polémique a été lancée par Ian Brossat, sénateur communiste de Paris, fidèle représentant d’une idéologie mortifère et historiquement ennemie de l’Église. Sur les réseaux sociaux, (https://x.com/ianbrossat/status/1990824939977400777?s=46&t=FpZv1S2xP6HpMvfTsjFpKw ) il s’est permis de dénoncer publiquement cette messe, comme si la République devait désormais surveiller les intentions liturgiques.
Une fois encore, les champions autoproclamés de la laïcité n’hésitent pas à s’occuper du culte catholique quand cela leur permet d’exercer une police idéologique.
On ne les entend jamais sur la profanation d’églises ou la persécution des chrétiens, mais qu’une messe soit dite pour un chef d’État catholique, et les voilà soudain convertis en vigiles du sacré.
La loi de 1905, qu’ils brandissent à tout propos, n’est plus qu’un outil à géométrie variable, appliqué uniquement quand elle sert à faire taire les fidèles et à censurer la mémoire liturgique.
Ce qui s’est passé ici n’est pas une simple annulation par prudence. C’est une capitulation imposée par la terreur médiatique et idéologique.
On ne peut que constater que la liberté religieuse devient relative : prier pour certains défunts est encore toléré, pour d’autres cela devient une provocation.
Une fois de plus, le deux poids deux mesures règne. Les figures catholiques, nationales ou contre-révolutionnaires doivent être effacées, même de la mémoire liturgique.
Les responsables de cette situation sont clairement identifiables : un appareil médiatique militant, toujours prêt à sonner l’alarme dès qu’il s’agit de traquer ce qu’il appelle les relents « fascisants », et un climat d’intimidation qui pèse jusque sur les prêtres et les fidèles.
Il ne s’agit pas ici de nostalgie ou de provocation, mais simplement du droit de confier des âmes à la prière de l’Église. Et pourtant, ce droit élémentaire est désormais soumis à l’approbation du système.
Face à cela, la lâcheté de la « droite » officielle saute aux yeux. Quand elle ne rejoint pas la meute, elle se tait.
Jordan Bardella, Julien Odoul, Sébastien Chenu : tous préfèrent réciter les éléments de langage du système plutôt que de défendre la mémoire de ceux qui ont combattu pour l’ordre et la foi.
Éric Zemmour, de son côté, incarne à merveille les contradictions d’une droite attachée au mythe du « judéo-christianisme ». Il se dit héritier de la France éternelle, mais renvoie dos à dos ceux qui prient et ceux qui interdisent la prière. Il va même jusqu’à juger une messe pour le Maréchal Pétain « ridicule ». On ne peut pas se prétendre défenseur de la tradition tout en piétinant la liturgie.
Quant aux responsables politiques catholiques, jusqu’ aujourd’hui, ils brillent par leur silence. Philippe de Villiers, Marion Maréchal, Bruno Retailleau savent ce que signifie une messe pour un défunt. Ils connaissent sa valeur surnaturelle et son poids symbolique. Mais aucun n’a eu le courage de s’exprimer. Ils laissent faire, comme toujours.
Et du côté des évêques, pas un mot. Pas un rappel de la liberté de l’Église de prier pour tous les morts, même les plus haïs du monde moderne.
Rien. Ils préfèrent le confort du silence à la défense des droits de Dieu. À force de fuir le combat, ils finiront par perdre jusqu’au droit de dire la messe en paix.
Il est pourtant évident que José Antonio Primo de Rivera, mort fusillé à 33 ans, et le Général Franco, artisan de la victoire de l’Espagne catholique contre la révolution marxiste, sont des figures historiques que l’on cherche à faire disparaître, non pour ce qu’ils furent réellement, mais pour ce qu’ils représentent : l’ordre, la foi, la fidélité à une autorité légitime, enracinée dans la tradition.
Mais ce que l’idéologie veut effacer, la fidélité peut encore le préserver.
Tant qu’il y aura des âmes pour prier, tant que la vérité historique et la foi subsisteront dans les cœurs, les noms de José Antonio et du Général Franco continueront d’exister, portés par ceux qui refusent de renier leur mémoire.
Mathieu Goyer – Vice-président de l’Association Sainte Geneviève
Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !