Site icon medias-presse.info

A quelques jours de Pâques, la Basilique du Saint-Sépulcre est fermée à cause du coronavirus

 Le petit virus appelé Covid-19 aura réussi l’inimaginable, ce que même les plus doués auteurs de science-fiction n’avaient pas envisagé  : l’absence de la célébration publique des offices liturgiques de la Semaine Sainte et de la messe pascale, le temps le plus sacré de l’année pour les catholiques, et la fermeture de bien des lieux de culte ! 

Aussi, alors qu’en Italie, Matteo Salvini, conspué sur les réseaux sociaux, dans les médias, critiqué même par les amis de son camp politique, demande la réouverture des églises pour permettre aux catholiques de fêter Pâques avec la messe, en Terre Sainte, le pays du Christ-Sauveur, les autorités ecclésiastiques ferment les illustres sanctuaires dont la Basilique du Saint-Sépulcre. Chose qui n’était pas arrivé, malgré les innombrables guerres, la présence des musulmans, les épidémies, depuis 1349 !

Le cardinal Gualtiero Bassetti, président de la Conférence épiscopale italienne, s’est fendu d’une explication, révélatrice du manque de foi et de l’esprit naturaliste qui habitent bien des prélats conciliaires. Les exigences spirituelles doivent passer au second plan dans cette lutte contre le coronavirus, est en substance son message. En clair, le Christ Sauveur n’est plus le grand médecin de l’humanité !

Haut lieu de la chrétienté, à la valeur si particulière pour les catholiques, et les chrétiens dans leur ensemble, la Basilique du Saint-Sépulcre, sise à Jérusalem, a été construite sur l’emplacement  du lieu de la crucifixion et du sépulcre dans lequel le Christ a été enseveli au soir du Vendredi Saint et d’où Il est ressuscité le matin de Pâques. C’est dire quelle signification religieuse et christique s’attache à cette église.

Et combien sa fermeture en ces jours si saints où l’Église catholique célèbre la Passion, la Mort et la Résurrection du Christ-Seigneur révèle de la déchristianisation du monde en général, et plus spécifiquement du déclin spirituel de bien des ecclésiastiques d’aujourd’hui.

Francesca de Villasmundo

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

Quitter la version mobile