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Affaire Pajot : le régime couvre une fois encore ses milices antifas

Nous avions évoqué sur MPI l’agression du député FN de Béthune, Ludovic Pajot, qui lui avait valu une blessure à la mâchoire et 5 jours d’ITT. Le second agresseur a lui aussi bénéficié de la clémence de la justice régimiste. Le 24 octobre, il a été condamné à la peine dérisoire de 6 mois de prison avec sursis, et ce alors qu’il avait attaqué un parlementaire en parfaite connaissance de cause. Preuve que les antifas sont une milice auxiliaire du régime, l’agresseur n’a été condamné qu’à 6 mois de prison avec sursis, sans révocation de son premier sursis qu’il avait eu lors de sa condamnation en 2010. Il devra en outre verser à sa victime 1400 euros de dommages et intérêts.

L’élu patriote est choqué par le verdict : « Alors que mon agresseur était déjà sous le coup du sursis, la justice laxiste lui inflige encore du sursis comme une incitation à récidiver ». Notons qu’il avait échappé au premier procès car selon son avocate, Me Mauro, il y avait eu « une atteinte aux libertés de (son) client, déféré entravé sans aucun titre », menotté et retenu en dehors du cadre légal de la garde à vue.

Le parquet avait requis 4 mois fermes, mais un élu patriote n’est qu’un élu de seconde catégorie aux yeux de la justice. « Vous croyez qu’on combat des idées à coups de poing ? » avait demandé le Président à l’antifa., alors que Me Moulin, l’avocat du député, précisait que son client a été frappé en raison de sa fonction et de ses idées, sans oublier les insultes (« Sale facho ! Fils de p…  »). Condamnant, « au-delà des convictions politiques », le recours à la violence pour régler ses comptes, le procureur rappelle que la victime « a été marquée par les faits subis  ». L’homme, mais aussi la personne chargée d’une mission de service public, du fait de sa fonction de député, ce qui aggrave les choses aux yeux de la justice. Il a requis la même peine que lors du premier procès : quatre mois de prison.

C’était sans compter le contexte politique et la dialectique de Me Mauro : « Il n’est pas chargé d’une mission de service public, mais investi d’un mandat public électif ». Mon instinct me dit que si un skinhead (enfin, s’ils existaient ailleurs que dans les films) frappait – au hasard – Monsieur Mélenchon en le traitant de « Sale rouge ! Vipère lubrique ! », je doute que le Président fasse une subtile nuance entre les deux.

Tous les élus de la République sont égaux. Certains sont plus égaux que d’autres. Ludovic Pajot montre que certains ne sont pas égaux du tout…

Hristo XIEP

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